Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 144 sur 174

Huesca, Roca Rey avant la pluie

Huesca 3ème de feria; lleno de no hay billetes (une première)

Toros de El Pilar

Alejandro Talavante oreille

Joselito Adame vuelta après pétitio

Roca Rey 2 oreilles

Lacorrida a été suspndue en raison d’un violent orage

Communiqué de Jarocho suite à sa blessure de Millas

Suite à sa blessure à Millas, voici le communiqué officiel du novillero « Jarocho »

« Jarocho blessé à Millas »

Blessure par coup de corne à l’oreille droite qui a affectée le conduit auditif, provoquant un œdème et un caillot dans la zone du tympan. Ainsi que de nombreuses contusions dans la zone touchée.

Après la suture de cette blessure à l’hôpital de Gerone, il a été réalisé de nombreux examens pour écarter des lésions plus importantes. Nous sommes dans l’attente de la résorption de l’oedème pour explorer l’importance de la blessure.

Je vous remercie à tous de vos marques de soutien.

FUERZA « Jarocho »

Jarocho est annoncé le 15 à Dax en matinale, novillos de Montealto, le soir il est prévu à Briviesca, le 17 à Burgo de Osma et le 19 à Bilbao. Il doit prendre l’alternative le 29/08 à Palencia des mains de Cayetano, témoin Daniel Luque, toros de Montalvo.

Béziers, les Santiago Domecq pour le 16 août

Béziers Le magnifique lot de toros de Santiago Domecq pour la corrida du vendredi 16 août pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Borja Jimenez.

Dax, le concours landais

Huesca: De Justo en triomphe

Huesca. Lundi. Troisième de la Feria de la Albahaca. Lleno.

Toros de Antonio Bañuelos.

Morante de la Puebla: Silence et silence. 

Daniel Luque: Silence et silence.

Emilio de Justo: Deux oreilles et silence après avis. 

Reportage photos Ph. Gil Mir

Avant Dax: Dans l’intimité de Morenito de Aranda avec Gil Mir

Dernier invité à, la féria de de Dax -pour pallier à l’indisponibilité deTristan Barroso blessé-, c’est beaucoup plus qu’un remplaçant car Morenito de Aranda a triomphé dans toutes les grandes arènes du sud-ouest cette année: Vic-Fezensac, Mont-de-Marsan, Aire-sur-l’Adour. Ainsi, après de dures années de labeur, parfois dans une indifférence inique, ses qualités de lidiador mais aussi d’artiste sont consacrées. Il trouve à Dax la juste récompense de ses succès récents. Il défilera le 16 août avec Sébastien Castella et Andrés Roca Rey face à des toros de Victoriano del Rio. Cartel royal !

Le grand photographe taurin Philippe Gil Mir l’a saisi lors de son habillage à l’hôtel Abbor de Mont-de-Marsan, ces images en disent plus long que tout discours sur cette personnalité rare et inspirée.

Après les JO…

Ainsi le JO de Paris sont terminés et ce fut une fête incroyable, sans fausses notes, qui aura rassemblé un pays que l’on disait divisé. Le message est clair désormais : travaillez ensemble pour le bonheur collectif. Nous ne pouvions rester indifférents à cette parenthèse dorée. Nous ne sommes pas une communauté à part faite d’arriérés conservateurs, repliés sur eux-mêmes, comme on nous présente parfois et nous avons partagé avec passion, ces moments de bonheur collectif. Car nous sommes de plein pied dans le monde actuel en y apportant nos valeurs qui lui sont bien utiles : le respect de l’animal, le courage, l’intelligence du combat.

Il y eut des gestes en notre direction durant ces JO : le toro de l’esplanade, les vestes de toreros de l’équipe de gymnastique ukrainienne… De simples clins d’œil car même si nous sommes si peu au regard de cette immense communauté sportive, nous existons et de ce point de vue -je m’en excuse auprès de mon ami Exir- je trouve positif de le rappeler en chantant La Marseillaise à la fin d’un paseo -pas de tous évidemment. Car oui ! la tauromachie fait partie du corpus culturel français

La leçon principale de ces jeux c’est bien cette aspiration au bonheur et à la fraternité de l’immense majorité des êtres humains. D’une certaine manière nous allons prendre le relais lors des férias à venir. Dans la diversité, le renouvellement. Le chahut des peñas navarraises ou aragonaises comme hier à Huesca pourquoi pas ? Les magnifiques fanfares landaises entre les toros lors des corridas de La Madeleine pourquoi pas ? La novillada flamenca soutonnaise pourquoi pas ? Nous proposons un spectacle total qui a pour vocation première d’apporter du bonheur aux gens, de la joie, de l’émotion. Nous devons rassembler ; nous ouvrir à la jeunesse ; rester populaire.

Le droit de faire la fête cela devrait être inscrit dans les « Droits de l’Homme » car « l’homme ne vit pas que de pain » : il a besoin de fraterniser, d’échanger, de jouir. C’est un animal social n’en déplaise à tous ces pisse-vinaigres qui empoisonnent notre vie quotidienne. Nous ne sommes pas du métro, boulot, dodo ; de l’extinction des feux à 22 heures ; du netflix quotidien. Nous voulons vivre et nous aimer et nous comptons sur Béziers, Dax, Parentis, Rion et j’en passe pour réaliser ce programme. Nous les taurins, il nous revient désormais de porter la flamme du bonheur, de la joie, de l’amitié.

Bonnes fêtes à tous et toutes !

Pierre Vidal

Madrid: El Niño de la Monjas entend les trois avis

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid.  Novillada con picadores. Un quart.

Novillos de Paloma Sánchez Rico, très bien présentés masi de peu de jeu.

 RAFAEL REYES, silence après avis et silence.

EL NIÑO DE LAS MONJAS, silence après trois avis et ovation.

 UCEDA VARGAS, silence et silence.

Saluts de Marcos Prieto au sixième.

Millas: San Sebastian gagne le prix du meilleur novillo, Navallon en triomphe

Millas (Pyrénées-Orientales)  – Novillada concours des fêtes. Plus de 3/4 d’entrée.

Novillos de Hubert Yonnet, Olivier Fernay, Aimé Gallon e Hijos, Blohorn, Luc et Marc Jalabert et San Sebastián 

 Miguel Andrades, palmas, silence et ovation; 

Jarocho, vuelta al ruedo et blessure; 

Jarocho a été blessé par son second novillo du fer de Fernay il serait victime d’une coupure à l’oreille; il devait dans un premier temps être transporté à l’hôpital de Perpignan mais le choix a été fait de lui faire gagner l’hôpital de Gerena.

Samuel Navalón, oreille et deux oreilles

Le prix du meilleur novillo a été attribué à « Canoreo » de l’élevage San Sebastian.

Huesca, les adieux en demie-teinte de Ponce

Plaza de toros de Huesca, Aragón. Deuxième corrida de toros de la Feria de la Albahaca 2024. Lleno.

Toros de Miranda y Moreno (1º, 2º  et 6º) et Samuel Flores (3º, 4º et 5º),

ENRIQUE PONCEsilence et oreille.

DAVID GALVÁN,ovation après avis et oreille avec pétition de la seconde.

GINÉS MARÍN, silence et deux oreilles

Adieux émouvants mais discrets d’Enrique Ponce dans la capitale du Haut Aragon, la très taurine Huesca. Il reçut dès la fin du paseo, en gage d’amitié une chemise cédée par la police locale et un plat en argent -sans doute pour monter son ménage- de la part des remuantes peñas locales. Le vétéran fit bonne figure comme toujours, accueillant débonnaire, ces présents modestes mais touchants.

En piste un ensemble disparate, très inégal de présentation et peu harmonieux. Les Samuel Florés dans le type malgré tout donnèrent peu de jeu sauf le 5ème. Seul toro potable de l’ensemble le sixième de Moreno bravito au cheval et mobile par la suite.

Le vétéran n’eut pas confiance dans le tambour- major de Moreno qui avait mis en difficulté les piétons. Il conclut sans briller d’une estocade tombée. Par la suite il retrouva son élevage fétiche Samuel Flores. L’individu manquant de race et d’allant, le Valencien montra toute sa science et put construire une de ses faenas dont il a le secret : de menos à màs réussissant à réveiller un animal auquel personne ne croyait. Deux bonnes séries templées menées par le bas conclurent son travail avant une estocade trasera et caïda. Une oreille et de chaleureux applaudissements car, ici aussi, on le regrette déjà.

Déterminé à ne pas partir bredouille, David Galvan ne put pourtant rien bâtir de sérieux face au premier, immobile qui ne se livra pas. Une entière en deux temps. Faena plus allurée par la suite face au Samuel Flores mobile; quelques séries de qualité apportèrent la fraîcheur bienvenue dans cette soirée torride. Estoconazo et oreille.

Ginés Marin avait été il y a deux ans le triomphateur de la féria de la Albahaca. Il lui fallait donc se justifier et triompher et, il faut le reconnaître, il montra sa disposition toute la soirée. C’est au sixième qu’on le vit dans sa meilleure version: bien au capote qu’il manie avec lenteur et clacissisme; puis à la muleta profitant de la bonne volonté de l’opposant il enchaîna des séries qui portèrent sur le public en s’exposant. Le final encimiste fut longuet, les circulaires inversées ne s’’imposant pas. Mais il porta un beau volapié le toro roulant comme une balle et il obtint deux oreilles sous la pression populaire.

Pierre Vidal  

Photos Ph. Gil Mir

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