Dans le cadre de la grande corrida du 10 Août à Socuéllamos, nous organisons un voyage sur 3 jours du 9 Août au 11 Août pour soutenir notre matador et ainsi vivre une expérience unique. Nous vous proposons un trajet en minibus, 2 nuits en hôtel 3 étoiles avec petit déjeuner, la place pour assister à la corrida et une soirée convivial et chaleureuse autour de Tibo à un prix très avantageux !!
Grâce à cet engouement, un premier minibus est déjà bouclé et fait le déplacement, nous avons donc décidé d’organiser un second minibus.(sous réserve d’avoir suffisamment de réservations). Pour les personnes intéressées contactez nous soit par Messenger, soit au 06.12.52.63.24.
Camino de SantiagoLa SuertePagès-MailhanCuilléSan SebatianTurquay
À la suite du succès de la corrida de l’an passé, le « Tendido Risclois » a décidé de proposer à nouveau une competencia ganadera composée de six élevages français :
Turquay, Cuillé, Pagès-Mailhan, Camino de Santiago, San Sebastián et La Suerte (présentation en corrida dans le sud-ouest de 3 ganaderia Françaises !).
Au cours des dernières temporadas, ces élevages français ont été en constante progression.
Les arènes de Riscle proposeront à l’aficion un cartel de qualité avec trois matadors présents dans les plus grandes férias françaises.
Tout d’abord nous compterons avec le héros incontestable de Vic 2023, grand lidiador avec une tauromachie classique élégante : Morenito de Aranda qui vient de couper deux oreilles aux toros de Victorino Martin à Mont de Marsan et qui a triomphé aussi à Aire-sur l’Adour. Le numéro un du sud-ouest cette année, on peut le dire.
Il sera accompagné du grand triomphateur de l’an passé, un matador d’un engagement irréprochable: Alberto Lamelas très populaire dans le sud-ouest.
Le cartel sera complété par une des grandes révélations françaises 2023 : El Rafi qui vient de couper une grosse oreille à Mimizan et qui est un des triomphateurs de la dernière féria dacquoise.
Cette journée taurine, qui sera entièrement fournie par du bétail français, débutera par une novillada sans picador matinale de 4 novillos à 11h, avec les fers de La Suerte et Barcelo , suivie par le traditionnel apéritif et repas convivial thon piperade.
Riscle est historiquement une placita de formation, et garde son ADN avec la novillada sans piqué, mais aussi avec la corrida, avec 3 élevages qui feront leur présentation dans le sud-ouest en corrida.
Nous vous assurons une journée de convivialité et de sincérité.
Coté restauration, le midi vous serez servis assis et à l’ombre, avec un climatiseur naturel exceptionnel ! (le fleuve Adour d’un côté, le repas sous les tilleuls, et le canal Rieutort de l’autre)
Notre journée à lieu en pleine fête patronale, et nous vous assurons une Week-end Torogastroéconomique !
Souscription pour une version papier du livre « Comprendre la corrida » d’André Viard…Pour répondre à de nombreuses demandes, l’UVTF lance sur souscription une édition papier à tirage limité et à prix coûtant du livre électronique « Comprendre la corrida » déjà consulté ou téléchargé près de 40 000 fois en ligne.Véritable encyclopédie, ce traité de tauromachie offre les clés d’une connaissance approfondie du sujet à partir de trois thématiques fondamentales : le taureau, l’art du toreo et la lidia.
La richesse des illustrations, la pertinence des concepts et la clarté des explications proposées par de nombreux toreros et ganaderos des XXe et XXIe siècles font de cet ouvrage la référence obligée. Aficionados éclairés et spectateurs néophytes trouveront matière à approfondir leur passion dans ce traité indispensable pour tous les bibliophiles. Le bulletin de souscription est également disponible sur le site internet à l’adresse suivante : https://www.uvtf.fr/wp-content/uploads/2024/07/bon-souscription-comprendre-la-corrida.pdf(
Tristán Barroso est déjà dans l’unité de réanimation de la clinique FREMAP de Madrid où il a été opéré le matin de la blessure à l’épaule droite survenue dans les arènes de Mont de Marsan dimanche dernier, le 21 juillet.
L’intervention a été dirigée par le chirurgien Fernando García De Lucas et les os endommagés ont été alignés, restaurant la partie blessée de l’épaule droite.
Pour le moment, le temps de récupération est inconnu. La prochaine étape pour le jeune novillero sera de se mettre entre les mains du prestigieux physiothérapeute Javier Alfonso, connu pour ses succès dans ce type de blessure. Tout cela en fonction de la période postopératoire et tant qu’il n’y a pas de complications.
Source La prochaine étape pour le jeune novillero sera de se mettre entre les mains du prestigieux physiothérapeute Javier Alfonso, connu pour ses succès dans ce type de blessure. Tout cela en fonction de la période postopératoire et tant qu’il n’y a pas de complications
A Aarón Infantes l’Oreille d’Or de la Feria de Beaucaire 2024…
Comme la veille, environ 1/3 d’arène. Grands soleil, concerto des cigales…
Le desafío La Corte a mieux fini que ce qu’il avait débuté et pour tout dire, on souhaitait évidemment voir effacé le cauchemar de la veille. Ce qui s’est passé en fin de compte dans la dernière ligne droite avant le coup de sifflet final. Grâce à un novillo de Valverde qui s’est illustré au tercio de piques et un novillero qui après deux jours de faillite dans le domaine de l’espada, a conclu d’une entière…
Trois novillos de Valverde 2, 4 et 6), les trois autres de Dolores Aguirre. Des novillos bien présentés, donnant un jeu inégal, pas toujours bien lidiés. Mention au sixième, de Valverde, qui a été crédité de la vuelta posthume.
Joao d’Alva : silence et vuelta.
Uceda Vargas : silence aux deux.
Aarón Infantes : silence et oreille.
Joao d’Alva s’est distingué capote en mains à son premier, de Dolores Aguirre, qui a ensuite pris deux piques sans style suivies d’un second tercio applaudi exécuté par le novillero. Brindis à Uceda Vargas d’une faena qui s’avéra rapidement compliquée par rapport aux forces limitées de son opposant. Entière au second envoi. Le cuarto, de belle charpente, a pris deux piques applaudies et à nouveau, Joao s’est chargé du tercio de banderilles, une troisième paire au quiebro provoquant l’ovation. Brindis à l’auditoire, enchainements rapides, décidés, mais inégaux dans la réalisation, le tout étant conclu par bajonazo après pinchazo. Vuelta.
Uceda Vargas débuta avec un Valverde qui poussa au cheval sur le premier assaut, un novillo qui ensuite à la muleta se révéla assez rapidement parado, tombé de trois quarts de lame après pinchazo, le puntillero subissant un varetazo avec taleguilla déchirée sur un brusque réflexe de l’animal au moment d’être puntillé. Sortit ensuite un Aguirre superbe de tamaño, de pinta castaña, malheureusement médiocrement piqué et lidié par un montón de capotazos. Second tercio poussif puis faena décousue, sans réel dominio. Comme un gâchis… Atravesada, pinchazo, descabello.
Aarón Infantes a pris en premier lieu son Aguirre. Premier puyazo poussé, l’autre sans style, puis bon second tercio avec deux superbes poses à charge de José Otero qui s’était déjà mis en évidence la veille au point de gagner le trophée… et de remporter également celui de ce dimanche ! La faena comprit ensuite un peu de tout avant une conclusion par bajonazo. Mais face à l’ultime, de Valverde, les aficionados allaient vivre les plus beaux moments à la pique de ces deux jours avec quatre rencontres, plusieurs en partant de loin. A chaque fois, le choc a été pour le moins intense. Novillo et piquero applaudis puis à la muleta, le novillero d’Alcazar de San Juan ne ménagea pas sa peine, affichant pas mal d’entrega lors de séries dynamiques relevées… par une estocade entière, ce que l’on n’avait pas encore vu depuis deux jours !
Au terme de cette « happy end » quasiment inespérée, les prix suivants ont été remis en piste :
Oreille d’Or : Aarón Infantes.
Meilleur banderillero : José Otero.
Meilleure ganadería : Valverde.
Prix spécial à Joao d’Alva pour son implication au cours de ses deux participations.
Brindis de cette reseña à Pierre Claverie, disparu il y a quelques mois. Grand aficionado qui connut toutes les arènes du monde entier et jamais ne manquait le rendez-vous d’Orfthez. Un homme de cœur, un passionné.
Orthez dimanche. Corrida des fêtes. Plus de ¾ d’arène. Grosse chaleur.
Corrida concours de six ganaderías portugaises Toros, par ordre de lidia, deCañas Vigouroux, Antonio José da Veiga Teixeira, María Cascón(3ème bis, hors concours),Jaime Herculano, Palha et Manuel Vinhas.
Vuelta al ruedo au second toro de Veiga Texeira « Paulista » né en septembre 2019, n° 838.
Sergio Flores, silence et silence;
Gómez del Pilar, deux oreilles et silence après avis;
Luis Gerpe, silence et palmas
Le prix de la meilleure pique est allé à José Manuel Sanguesa pour son tiers au second toro.
Le prix du meilleur geste taurin est allé à Mehdi Savalli pour ses banderilles au sixième toro.
Le prix du meilleur toro est allé à « Paulista » de Veiga Texeira lidié en second.
Gomez del Pilar est sorti en triomphe.
« Paulista » a éclairé de sa classe la tarde orthézienne: un toro qui venant de loin s’employait sous le cheval puis qui a rompu et à montré de belles qualités sous les leurres ; exigeant ; combatif sans se lasser et répétant jusqu’au bout. Pour le reste, les aléas d’une corrida concours sont on le sait nombreux et la prise de risque et d’autant plus importante que l’on connaît peu des ganaderias portugaises… Présentation remarquable avec des éléments comme le quatrième et le sixième qui avaient de quoi impressionner les plus expérimentés des coletudos. Dans leur comportement l’ensemble n’a pas été à la hauteur des espoirs; faibles comme le premier et troisième, ce dernier changé. Le toro de Palha ne se livra qu’avec parcimonie et le sixième bloc de béton se défendant sur place.
Ce n’était pas de la tarte pour le trio auquel on ne mégotera ni la décision ni la volonté de briller. Sergio Flores tomba sur un lot impossible le premier s’écroulant dès la seconde série, le second ‘-un tio- freinant des quatre fers à chaque passe et n’offrant que peu de perspectives. Il s’en défit laborieusement. On a vu le fin mexicain sous de meilleurs auspices.
Bien, franchement bien, Gomez del Pilar face à « Paulista » qu’il plaça avec précision dans ses contacts avec la cavalerie ; ce sens de la lidia mis le public avec lui d’emblée. Excellente faena droitière essentiellement, car de ce côté l’animal était plus amène, donnée à mi-hauteur, dans un bon rythme dans des séries longues et engagées. Une entière desprendida d’effet rapide fera tomber les deux mouchoirs : juste récompense d’un moment superbe. Il tenta sans y réussir de rééditer l’exploit devant le Palha violent et incertain qu’il tua difficilement.
Luis Gerpe eut la malchance de voir changer son premier toro. Le titulaire trop faible de donnait aucun espoir mais le remplaçant de Gascon (second fer de Fraile) en offrit peu non plus et de toute façon le cœur n’y était plus après ce changement malheureux Il abrégea. Il montra son entrega, son courage et son sens des responsabilités face au dernier aux antennes effarantes, animal rétif qui se refusait à la muleta. Il raccourcit les terrains et monta avec sérénité à la corne contraire s’exposant un maximum mais son effort ne fut pas payé le toro ne se rendant pas et il abrégea d’un estoconazo foudroyant.
Ainsi on retiendra de cette tarde caniculaire la caste spectaculaire de « Paulista » un des meilleurs toros vu depuis longtemps sur cette piste du Pesqué qui fait honneur à la tauromachie portugaise.
Orthez, Novillada matinale près de 2/3 d’arène. Canicule.
Quatre Novillos de Barcial.
Miguel Andrades, silence et ovation et saluts.
Cid de María, silence et silence.
Novillos très bien présentés ronds et armés pointus, berrendos, comme le veut l’origine. Identiques en tout point à ceux qui firent le bonheur des anciennes générations, ils furent applaudis à leur sortie. Peu à dire sur leur comportement en revanche, le plus brave et complet fut le premier, manso le troisième, peu actifs sous les piques les autres. Seul le premier a donné un peu de jeu à la muleta.
Dignes les toreros dans cette confrontation très difficile. Miguel Andardes a brillé à la cape et aux banderilles surtout qu’il a posé avec sincérité. Il frôla d’ailleurs la correction lors de l’ultime paire à son second passage. C’est un garçon courageux que ce type de course n’émeut pas. Cid de Maria s’est accroché sans produire rien de probant sauf la dernière épée de la tarde: une entière en place.
Chaleur étouffante. Aucun des prix destinés au meilleur piacdor et au meilleur lidiador n’ont été décernés.
Un tiers environ, soleil, traditionnels chants des cigales. Trois novillos d’Albaserrada (1, 5 et 6), les trois autres d’Isaïs y Tulio Vázquez.JA García Corbacho : silence aux deux.Joao d’Alva : silence aux deux.Kevín Alcolado : silence aux deux.Les prix au meilleur picador et novillo sont restés desiertos.Un prix de l’ATB a été attribué au banderillero José Otero.Laurent Giner est intervenu au micro pour revenir sur les difficultés relatives au recul par raport au projet initial concernant les cuadrillas.Une minute de silence a été observée à la mémoire de Pepe Luis Vázquez, suivie d’applaudissements pour les professionnels présents en piste.Col y Toros et les Amis de Torrito lui ont offert un souvenir en piste où un hommage a été lu au micro. Enhorabuena, Mayoral !Le bilan est éloquent, après un peu plus de trois heures d’une course le plus souvent soporifique, on a compté sur les doigts d’une main les moments de grand intérêt. Un peu les novillos, beaucoup les toreros, pour deux novilleros au moins, et parfois les subalternes, ont fait que le temps a paru long.
Juan Ángel García Corbacho a touché en premier un novillo d’Albaserrada qui offrait quelques possibilités, mais on s’aperçut rapidement, après toutefois quelques bons capotazos, que son bagage était encore un peu juste, l’épée venant corroborer cette impression. Ce fut pire avec son Tulio face auquel il eut du mal à prendre le dessus, la ferraille ne suffisant pas pour éviter à l’Extremeño d’écouter les trois avis fatidiques.
Joao d’Alva a été celui qui s’est relativement distingué pour avoir tenté d’animer les débats, notamment en se chargeant du second tercio. Le Portugais a brindé au public sa première faena débutée à genoux, étalant par la suite ses ganas et son entrega. Mais l’espada n’a pas été au même niveau. Portagayola pour recevoir le quinto, d’Albaserrada, qui fit voler les planches aux banderilles. Faena brindée à Fabrice Torrito, mais le pupille du Marquis ne lui rendit pas la partie facile, se réservant au point de sceller finalement un drame de la mésentente. Mais on reverra Joao ce dimanche avec plaisir…
Kevín Alcolado est visiblement encore vert. Son Tulio aux cornes en pinceaux pour avoir tapé au débarquement (annoncé au micro), provoqua un violent batacazo avant un second assaut protesté. Au second tercio, les deux ont salué, avec mention à José Otero qui a casqué une excellente troisième paire, ce qui lui fera remporter un prix. Faena pour le moins insuffisante, le novillero s’en sortant finalement en plaçant une entière. Avec l’ultime, d’Albaserrada, l’Alicantino s’engagea dans une faena de tanteo vite arrêtée, Kevín ne tardant pas à aller chercher l’épée pour expédier les affaires courantes en mode… délivrance. Mañana será otro día…
Photo de la magnifique cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Le toro veille: bienvenue à tous. Très beau détailqui nous emplit de fierté.
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été un grand succès montrant au monde entier par sa créativité, son ingénierie et sa technologie ce dont la France est capable. Elle a promu ses valeurs républicaines d’égalité et de tolérance. Certains regretterons quelques petites approximations historiques on mettra cela sur le compte de l’ironie et de la provocation ce qui vaut mieux qu’une cérémonie « sin pena ni gloria » plate et convenue pour plaire à tout le monde. La magie de cette soirée c’est que malgré les moyens énormes mis en œuvre elle a toujours gardé une véritable originalité et malgré sa durée elle n’a jamais lassé -à ma grande surprise, je l’avoue.
On a accusée la soirée de faire la promotion de la woke culture, la présence insistante de ce superbe frontal de toro de combat sur la tribune d’honneur montre qu’il n’en est rien. Pourquoi ici et maintenant ? me demandent des amis aficionados. Et bien c’est d’abord pour honorer l’animal sacré que nous aimons pour sa force, son intelligence, son amour du combat. N’est-ce pas ce que l’on demande à un athlète ?
Ensuite et surtout il s’agit d’une reconnaissance de la diversité dont est constituée notre pays : il y a des amateurs de rap mais il y a aussi des passionnés de corridas. C’est un signe adressé à tous ceux qui ne seront pas de la fête : les provinciaux, les ruraux. Un geste d’affection qui proclame au monde entier -des centaines de millions de téléspectateurs- que le culte du toro est toujours bien vivant et que la culture taurine irrigue notre sud. Il est vain et injuste de vouloir l’éradiquer comme le souhaitent certains fanatiques.
Bravo donc au metteur en scène et à tous les acteurs ! Bienvenue aux athlètes ! Vive les JO ! Nous aficionados nous sommes fiers d’être français !
Pierre Vidal
PS Nous avons ce matin les compliments de mundotoro.com :
"La tauromachie était présente ce vendredi soir à l'ouverture des Jeux Olympiques, qui se déroulent cette année à Paris. La sculpture « Taureau et Daim », de l'artiste Paul Jouve, a pu être vue placée sur la scène de cet événement.
Il s'agit d'une œuvre représentant une tête de taureau courageux qui regarde vers la Tour Eiffel et qui est située dans les jardins du Trocadéro, créés pour l'Exposition universelle de Paris en 1878, à proximité des arènes de la cité gauloise.
La tauromachie a toujours été profondément ancrée dans le sud-est et le sud-ouest de la France. Une fois de plus, le pays voisin montre le taureau sans complexes vu dans le monde entier".