Illumbe, San Sebastián. Troisième de la Semana Grande. 3/4 d’entrée.
Toros de Núñez del Cuvillo.
ALEJANDRO TALAVANTE, silence et oreille et pétition de la seconde
ROCA REY, silence et silence.
PABLO AGUADO, oreille et deux oreilles.
Illumbe, San Sebastián. Troisième de la Semana Grande. 3/4 d’entrée.
Toros de Núñez del Cuvillo.
ALEJANDRO TALAVANTE, silence et oreille et pétition de la seconde
ROCA REY, silence et silence.
PABLO AGUADO, oreille et deux oreilles.
Tafalla (Navarra). Troisième de la Feria de Agosto. Lleno de « No hay billetes ».
Toros de Reta de Casta Navarra y Alba Reta (1° et 5°) et un sobrero de las Hermanas Azcona (6° bis).
Sánchez Vara, en solitaire: Ovation après avis, silence, vuelta al ruedo, pitos, silence et oreille après avis.
Saluèrent aux banderilles Manolo Tornay au premier et au second. Miguel Ventura « Venturita » et Angel Mayoral au troisièmeThomas Ubeda et Manolo Tornay au quatrième.
Sobresalientes Emilio de la Serna et Alberto Pozo
Reportage photos Gil Mir
Plaza de toros de Dax. Quatrième corrida de toros de la feria. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de La Quinta,
DIEGO URDIALES, ovation et division d’opinions après avis.
DANIEL LUQUE, palmas et silence
FERNANDO ADRIÁN, palmas et ovation.
Julien Dubois maire de Dax accompagné du président de la commission taurine ont remis ont remis un trophée à Urdiales à l’issue du paseo pour célébrer les 25 ans d’alternative du matador riojano prise des mains de Paco Ojeda avec El Cordbés hijo comme témoin.
Après midi terne et grise comme le ciel de traine et les pluies intermittentes venues de l’océan. Médiocrité de l’envoi ganadero plus absence d’engagement des toreros = ennui, absence d’émotion, banalité.
Dans le type si particulier de la maison, les six La Quinta étaient armés pointus. Ces « petits gris » appétissants à leur sortie ont vite lassés par la suite, il manquait de piment à la sauce qui les accomodait. Parfois partant de loin, ils ne se sont jamais employés sous le cheval. Nobles mais candides et naïfs, sosos pour tout dire, ils n’ont mis aucune pression, sans jamais éclaire le ciel terne de cette chispa souhaitée. S’il faut en sauver un nous dirons le quatrième plus allègre. Les grandes maisons, La Quinta en est une à coup sur, ont aussi leurs moments difficiles, leurs trous d’air…
Diego Urdiales fêtait les 25 ans d’une carrière menée de manière marginale (en dehors des grandes écuries) mais qui a tenu la route et qui l’a mené dans toutes les grandes férias. Le Riojano qui avait amené un groupe nourri de supporters pratiqua ce toreo caro qui fait sa marque de fabrique : la volonté de bien faire les choses, dans la sérénité, dans le rythme du toro aussi, avec une classe naturelle qui le fait apprécier de l’aficion. Il fut cependant excessivement prudent, abusant du pico et se donnant des facilités que l’opposition ne semblait pas exiger. Elégance mais froideur qui limita l’adhésion du respectable. Habile à l’épée, il se débarassa de ses adversaires sabs engagement.
Plus d’entrega chez Daniel Luque sans que le torero de Gerena ne construise rien d’important lors de ses deux passages. Il fut même long et l’inanité des opposants ne lui permettant pas de faire son toreo basé sur la domination et la technique, il ennuya. Il tenta un recibir inattendu et maladroit face au cinquième et tout cela finit dans une indifférence inhabituelle dans ce qui est son jardin. Daniel si souvent cité dans le sud-ouest est-il encore incontournable ? N’est-ce pas un peu beaucoup que ces comparutions à répitition ici et ailleurs ?
Peu à dire sur Fernando Adrian qui ne put s’exprimer pleinement face à cette médiocre opposition. Lui aussi tomba vite dans la banalité, une certaine facilité, cherchant les extérieurs faute de ces affrontements virils qui ont fait sa jeune réputation. Il faudra le revoir dans des circonstances lui convenant mieux, c’est-à-dire plus risquées.
Ainsi nous est rappelé l’essentiel de ce spectacle : le toro, celui qui pique et qui mord; sans lui nous sommes dans la démonstration. Elle était superflue ce soir car personne ne doutait en réalité du talent du trio en piste.
Pierre Vidal
Photos B. Caritey
Plaza de toros de San Sebastián, País Vasco. Deuxième de la Semana Grande 2024. 1/2 entrée.
Toros de Fuente Ymbro, bien presentés, Le troisième ‘Jaranero’, nº 87, negro bragado meano corrido, de 505 kilos, né lel 07/2020, vuelta al ruedo.
• MIGUEL ÁNGEL PERERA, oreille et blessure (côtes enfoncées)
• EMILIO DE JUSTO, oreille, oreille et silence.
• DAVID GALVÁN, deux oreilles et silence.
Alfaro (La Rioja)
Toros de Toros del Ojailén.
Curro Díaz, oreille et ovation
Juan Leal, deux oreilles et vuelta al ruedo;
Román, silence et silence.
Cenicientos (Madrid). Troisième de la Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. 3/4
Toros de Saltillo. le troisième Cafetero, herrado con el número 65, cárdeno de capa né en 01/2020 vuelta al ruedo.
Sanchez Vara: Silence et silence après avis
Tibo García: Silence et silence.
Cristóbal Reyes: Deux oreilles et silence après deux avis.
Thomas Ubeda et Pascal Mellina ont salué.
La deuxième corrida de la Feria de Béziers a été suspendue, en raison du mauvais état des arènes suite à un fort orage survenu quelques instants avant l'heure du paseo. L'affiche qui avait suscité d'énormes attentes, étaient annoncés Alejandro Talavante, Daniel Luque et Borja Jiménez, avec les taureaux Santiago Domecq.
Les trois toreros et les cuadrillas, après avoir inspecté l'état du ruedo, ont finalement décidé de suspendre.
Plaza de toros de Dax. Cinquième de la féra de Dax. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Victoriano del Río.
SEBASTIEN CASTELLA, palmas après avis et silence après deux avis
MORENITO DE ARANDA, oreille et oreille.
ANDRÉS ROCA REY, ovation après avis et palmas après avis
Les jours se suivent mais ne se ressemblent c’est ce qui fait le charme de la corrida diront certains c’est en tout cas un de ses aléas. Donc après avoir tutoyé les sommets la veille on est retombé hier dans la médiocrité du medio toro et la loi du moindre effort. On fera exception pour Morenito de Aranda qui a trouvé là un succès qui paient les avanies des temporadas précédentes. C’est ainsi : les adulateurs du jour étant les critiques de la veille…
On ne discutera pas la présentation des Victoriano commodes de tête mais armés pointus dans l’ensemble ils sont allés au cheval sans conviction sans jamais rompre par la suite, dociles certes mais manquant de force et de transmission. Le cinquième se révéla au cheval sous lequel et s’avéra toréable par la suite.
Castella sans peine ni gloire essaya vainement de construire quelque chose de cohérent à ses deux passages. Ses faenas durèrent excessivement et ne passèrent jamais la rampe. Certes il fit un effort mais il n’avait pas face à lui l’adversaire nécessaire : exigeant et avec la transmission nécessaire. Il tua en deux temps les deux fois mais son second mis trop longtemps avant de s’écrouler. Il partit à vide ce qui lui arrive rarement et passa en définitive dans l’indifférence général ce qui est rare aussi de sa part.
Bonne journée pour Morenito de Aranda invité de la dernière heure et qui a montré qu’il méritait l’aubaine. Il fut très efficient et élégant à la cape menant ses deux adversaires au centre avec autorité. Face à son second mle plus encasté du lot il proposa les seules séries intéressantes : il sut templer la fougue de cet « Impuesto » qui a relevé la tarde et on vit que le toro avait de la race. Ce fut le seul moment d’enthousiasme de la soirée. Il tua le premier d’un estoconazo à encadrer, le second d’une entière basse après un pinchazo.
On attendait Roca Rey le phénomène péruvien ne fut que l’ombre de lui-même absent sans faire d‘effort réel. Il débuta à genoux le second et fit passer un court frisson mais la suite fut banale et comme Castella il eut du mal à s’accorder avec ses deux adversaires. A lui aussi il faut un toro plus vif… Il tua en deux fois chacun de ses adversaires.
Demain sera un autre jour. Nous verrons alors si Morenito se sera fait une place durable dans l’Olympe…
Pierre Vidal
Photos B. Caritey
En marge des ferias de Dax et Béziers des groupes d’anti-corridas se sont manifestés, recherchant les regards bienveillants des médias, évidemment. Peu nombreux, quelques dizaines -ultra-minoritaires même, au regard des festayres-, dans les deux cas ils ont revendiqué des actions plus spectaculaires que par le passé -ils ont pourtant déjà fait fort ! Ils ont été houspillés par des aficionados bien plus nombreux sur ces terres de mission pour eux.
Selon ce que rapporte le journal Sud-Ouest, ils mettent en avant comme motivation : la majorité de français qui serait opposée à la corrida. Cela reste à prouver -les Français ne sont pas si idiots !- mais l’argument est particulièrement spécieux.
Il y a une majorité de Français pour la peine de mort, les sondages le montre ; faut-il la rétablir ? Pourquoi demande-t-on de mettre l’IVG dans la Constitution si ce n’est pour prévenir un changement de pied de l’opinion publique comme cela se passe aux Etats Unis ? Que se passerait-il pour les couples homosexuels qui désormais ont souvent des enfants si la loi revenait sur le Mariage Pour Tous, comme certains le souhaitent ?
Cet argument démagogique : la prétendue « loi du nombre », n’a rien à voir en réalité avec les principes de la Démocratie et surtout les règles de la République laïque qui a pour mission de défendre les cultes, les idées et par extension les cultures minoritaires. Dans les moments difficiles que nous vivons les principes du vivre ensemble doivent rester inflexibles et le respect des minorités s’impose.
Un peu de tolérance messieurs ! Trouvez des raisons plus convaincantes !
PV
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