Manolo Lozano est décédé à l’âge de 94 ans. Homme d’affaires bohème il avait prospèré en Amérique et en Espagne. Il fut aussi le représentant de personnalités taurines de premier plan telles que Roberto Domínguez, El Juli ou Morante de la Puebla, il était né à Alameda de la Sagra en août 1930 et était l’aîné des cinq Lozano (Pablo, Eduardo, Conchita et José Luis).
Manolo grandit seul, sous la protection de son grand-père et il a étudié la médecine vétérinaire à Madrid. Il a rencontré Manolete à Borox et Palomo Linares dormait dans son lit lorsque ses frères lui ont donné une « opportunité » dans la Plaza de Vista Alegre et l’ont ensuite fait connaître en l’emmenant dans leur maison d’Alameda.
Manolo Lozano a fait ses débuts avec les picadors le 25 juillet 1958 à Aranjuez, où il a coupé quatre oreilles et une queue. Il prendra l’alternative le 4 octobre 1970 à Tanger, où il est empresa, avec El Cordobés, Gabriel de la Casa et des toros de La Jarilla, l’élevage de Palomo Linares. L’affiche avait été imprimée en trois langues : espagnol, français et anglais. Manolo a coupé quatre autres oreilles et queue, coupant sa coleta lors de son premier et dernier après-midi en tant que matador.
Le jeune matador de toros sévillan Rafaël Serna qui vient de couper une grosse oreille lors de sa confirmation madrilène sera invité à défiler le 30 août prochain à Bayonne pour la corrida des promesses de la tauromachie, dans le cadre de la Féria de l’Atlantoque. Il complétera un cartel composé de Juan de Castilla, Dorian Canton, Molina et Victor Hernández. Toros de Arauz de Robles.
Carlos Olsina éliminé nous avons un autre compatriote en lice il s’agit de Luisito matador retiré notre compatriote né à Cherbourg qui vit désormais à Sanlucar de Barameda et gère désormais les affaires du bon torero Jerezano encore méconnu en France. Luisito qui fut en son temps aux côtés de Pablo Aguado, puis d’Emilio de Justo, de Thomas Dufau, de Solal avant de prendre en main la carrière de Crespo.
Il y a mille manières de gloser sur l’art de Cuchares, mille façons de se traiter de malotru ou de prétentieux, de ne rien dire en montrant qu’on n’en pense pas moins…Et pourtant on en parle, on en garde des souvenirs, quelques images fortes, et cela seul fait notre bonheur d’avoir assisté à des corridas.
Depuis quelques années la feria d’Istres change de dimension. L’intelligence de son patron, Bernard Carbuccia, son inventivité son origilnalité ont fait qu’Istres ne ressemble pas à ces corridas “copiées collées” d’ici ou là.
Le cru 2025 a vu deux grandes figuras se donner comme au premier jour, au point d’émouvoir autant que surprendre les gradins copieusement remplis. Miguel Angel Perera , vanille et or, presque le costume d’une alternative nous a éblouis et quelques-uns m’ont dit qu’il avait “transmis”, communiqué avec le public. Les reproches de froideur qui lui étaient faits jadis avaient disparu Sa douceur, sa technique imparable son art ont séduit et ému.
La Commission taurine d ORTHEZ vous informe que compte tenu des aléas du campo et d’un commun accord avec la Ganadère, les novillos de YONNET ne pourront être presentés
Ils seront remplacés par 4 novillos de la ganaderia AGUADULCE.
Le 17 juin 2017, le matador Iván Fandiño est décédé à Aire-Sur-l’Adour. Cet après-midi fatidique, les taureaux de Baltasar Ibán étaient annoncés, avec Juan del Alamo et Thomas Dufau. Devant le troisième de l’après-midi, nommé « Provechito » n° 53, alors que c’était le tour de Del Álamo, « El León de Orduña » a pris son tour de quite par Chicuelinas. Le toro a renversé et plaqué au sol le diestro, lui causant une blessure mortelle. Son décès est survenu alors qu’il se rendait de l’infirmerie à l’hôpital de Mont-de-Marsan. Il est le deuxième torero espagnol tué par un taureau au cours de ce siècle, près d’un an après la tragédie de Víctor Barrio. Un torero comme peu d’autres, un exemple de combat et de persévérance dont l’héritage sera impérissable et entretenu par les aficionados aturins qui ont fait élever une statue à son image et qui font jouer désormais à chaque corrida ou novillada le magnifique paso-doble écrit pour honorer ce grand maestro.