Mois : juin 2024 Page 11 sur 16

Dax: la novillada matinale avec Jarocho

Dax, la commission taurine présidée par Eric DarriÚre a annoncé le cartel de sa novillada matinale du 15 août qui verra la présence du triomphateur de la San Isidro Jarocho.

– J 15/08. Novillada piquĂ©e en matinale. Jarocho, Samuel NavalĂłn, Alejandro Chicharro et AarĂłn Palacio (Montealto)

ISTRES

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Mise en place de la vente d’entrĂ©es gĂ©nĂ©rales Ă  20€ pour la corrida d’Enrique Ponce…

La direction des arĂšnes vous informe que pour la corrida d’adieu d’Enrique Ponce, les gĂ©nĂ©rales Ă  20 € sont Ă  la vente sur le site de la ville, l’Office de Tourisme, ainsi qu’au Palio…

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Communiqué

JEREZ DE LA FRONTERA : REOUVERTURE DE L’ECOLE TAURINE

La maire de Jerez Maria José Pelayo entouré de Juan José Padilla et de Rafael Valenzuela président de la Fodation.

Parfois les promesses Ă©lectorales peuvent se rĂ©aliser ! La Maire de Jerez de la Frontera, Maria JosĂ© Pelayo, en a donnĂ© la preuve Ă©clatante hier en rendant officiellement les clĂ©s des arĂšnes portatives de l’École Municipale de Tauromachie Ă  Rafael Valenzuela, prĂ©sident de la fondation Cultura Taurina. On notait la prĂ©sence d’une forte dĂ©lĂ©gation municipale mais aussi de nombreux professionnels du monde du toro dont Juan JosĂ© Padilla et les ganaderos jerezanos Santiago Domecq et Juan Pedro Domecq

FermĂ©e depuis huit ans par la prĂ©cĂ©dente municipalitĂ© socialiste, l’Ă©cole de Jerez renaĂźt de ses cendres, c’Ă©tait jour de liesse pour tous les aficionados prĂ©sents et au de-la pour toute l’aficion jerezana. Le projet de la fondation est particuliĂšrement innovant. Il s’agit de la crĂ©ation d’un centre de divulgation et d’apprentissage ecosensible de la culture taurine dont l’Ă©cole n’est qu’une partie, en fait nous assistons Ă  la crĂ©ation de la premiĂšre « universitĂ© Â» taurine ouverte Ă  tous pour promouvoir la culture taurine. A ce jour cette structure semble unique dans le monde taurin et il n’est pas surprenant que Jerez qui fĂ»t souvent dans le passĂ© innovatrice en matiĂšre taurine, ne poursuive dans cette voie.

Maintenant que les locaux sont disponibles le vrai travail commence et c’est Ă  toute l’aficion d’apporter son grain de sable pour sa rĂ©ussite. L’aficion française sera bien Ă©videmment la bien venue et Rafael Valenzuela nous a assurĂ© que le drapeau français flottera en vbonne place sur ces nouvelles arĂšnes.

Jean Dupin

AprĂšs San Isidro

Le marathon madrilĂšne de la San Isidro est derriĂšre nous. Son bilan est contrastĂ©. Du point de vue commercial, Ă©conomique disons populaire, c’est un succĂšs avec 565 400 spectateurs et 13 llenos de no hay billetes malgrĂ© une nette augmentation du prix des entrĂ©es et la prĂ©sence des camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision de Onetorotv et TĂ©lĂ©madrid. Il a eu de nombreux « people », singuliĂšrement du monde du football mais aussi des hommes politiques de tous les bords, des artistes, chanteurs ou autres qui se sont parfois exhibĂ©s au callejon ou plus discrĂštement assis dans les gradins. La Ventas the place to be.

Ce succĂšs dans la premiĂšre arĂšne du monde est remarquable. Il marque l’enracinement de la tauromachie dans son propre pays, il en fait, malgrĂ© sa singularitĂ©, un spectacle de masse qu il devient difficile Ă  attaquer et qui est une sorte de phare pour la corrida dans le monde et notamment pour l’AmĂ©rique Latine oĂč sa survie s’avĂšre prĂ©caire. De ce point de vue la prĂ©sence d’Isaac Fonseca au palmarĂšs comme meilleure estocade est non seulement mĂ©ritĂ©e mais aussi porteuse d’avenir.

Sur le plan artistique on a plus connu hĂ©las! de bas que de hauts et les tardes ont Ă©tĂ© souvent ennuyeuses, sans Ă©motions. Le fameux « toro de Madrid Â» y est pour beaucoup. Sous la pression d’un secteur du public contestataire par essence, la prĂ©sentation devient une sorte d’obsession exagĂ©rĂ©e ; parfois hors du type au dĂ©triment exemple de corridas comme celles de Victorino Martin et d’Adolfo atacada de kilos qui n’ont pas donnĂ© le jeu attendu. Il y a eu aussi des choix de ganaderias celui de Roman Sorando, pour le jour des « artistes Â» s’est transformĂ© en pĂ©tard sonore. Il est assez symptomatique qu’il ait fallu chercher une novillada pour la coller au palmarĂšs du meilleur ensemble; celle de Fuente Ymbro rĂ©ellement encastĂ©e, pour le coup.

Borja Jimenez est dĂ©clarĂ© triomphateur de la fĂ©ria c’est certain sa Puerta Grande a plus de poids que celle de Fernando Adrian qui, mĂȘme s’il nous a plu n’a pas atteint les sommets du torero d’Espartinas. Celui-ci n’est pas une rĂ©vĂ©lation vĂ©ritable mais son toreo viril, dominateur ainsi qu’esthĂ©tique parfois est justement rĂ©compensĂ©. Deux autres toreros auraient mĂ©ritĂ© le tableau d’honneur Roman au courage de lion comme Manuel Escribano le torero de Gerena durement mĂ©prisĂ© par une prĂ©sidence inique. Il ne faut pas oublier les prestations de toreros consacrĂ©s comme Miguel Angel Perera dont les mĂ©rites ne sont jamais assez cĂ©lĂ©brĂ©s, de Talavante qui renaĂźt de ses cendres, de Castella impavide dans la malchance, de Tomas Rufo aussi une vĂ©ritable promesse. Il y a d’autres noms qui auront plu, plus ou moins, selon le goĂ»t de chacun. Nous ne nous voulons pas exhaustifs
 mais nous ne saurions oublier la grande rĂ©vĂ©lation du torero gaditano David Galvan.

Les prĂ©sidences qui se sont succĂ©dĂ©es au placo ont multipliĂ© les impairs : le plus gros fut le refus d’accorder la seconde oreille Ă  Borja Jimenez et le mouchoir bleu Ă  « Dulce Â» toro de Victoriano exceptionnel. Mais ce n’est pas la seule, il y eut des pĂ©titions majoritaires non honorĂ©es -Escribano par exemple-, des remplacements de toros injustifiĂ©s et des changements de tiers intempestifs.  L’immense pouvoir dont jouissent les prĂ©sidences qui font ou dĂ©font les dures carriĂšres des toreros devrait ĂȘtre mieux calibrĂ©, leurs jugements devrait s’appuyer sur des critĂšres objectifs et s’accorder entre ceux qui se succĂšdent Ă  cette lourde responsabilitĂ©.

Grace Ă  Antonio ArĂ©valo, Exir, Jean François NeviĂšre, Charles Figini, Jean Dupin et moi-mĂȘme vous avez pu suivre dans nos colonnes TOUS les spectacles de cette importante fĂ©ria et vous avez Ă©tĂ© trĂšs nombreux Ă  le faire consolidant ainsi notre site.

Merci Ă  tous.

Pierre Vidal

Borja Jimenez triomphateur de la San Isidro

Vera

Plaza de toros de Vera, Almería. Corrida de Toros. 3/4. 

Toros de Julio de La Puerta, 5Úme vuelta al ruedo.

MANUEL ESCRIBANO, deux oreilles et ovation aprÚs avis.

BORJA JIMÉNEZ, ovation aprùs avis et deux oreilles.

JORGE MARTÍNEZ, oreille et silence

Madrid, Puerta Grande pour Fernando Adrian

Madrid le 9 juin. Corrida placĂ©e sous le haut patronage de l’Infante Elena.

Mano a Mano entre  Sébastien Castella, lilas et or. Ovation, silence et silence et  Fernando Adrian, blanc et argent. Oreille,silence, oreille, Puerta Grande

lleno de no hay billetes ( 13Úme édition de cette San Isidro).

Beau temps, sans vent, 25°.

Toros de Garcigrande les 1,2,4,5,6 et de El Pilar le 3.

Poids moyen de 545 kg Ă  l’exception notable du sixiĂšme, 597 kgs et 5ans et demi.

Comment aborder cette chronique autrement qu’en dĂ©nonçant une fois de plus la faiblesse , le manque de force et de race des toros et tout particuliĂšrement les fragilitĂ©s des antĂ©rieurs (les mains des toros) pratiquement Ă  chaque animal.  Le pire ayant Ă©tĂ© le toro de chez Fraile, d’El Pilar, qui cumulait tous les dĂ©fauts, mansedumbre, dĂ©castĂ©, faible, derrotant, fuyard etc..

Et si au lieu de se répéter à propos des lacunes des 3,4 et 5 on disait deux mots agréables sur le 1 qui échut à Castella?

Pas bien joli ce colorado claro mais le maestro qui l’a tout de suite jaugé a demandĂ© Ă  son picador de ne pas forcer la dose de fer. Castella est un trĂšs grand capotero et distribue avec suavitĂ© et rythme des natuelles  bien conclues par une larga magnifique.

Adrian vient au quite et montre que lui aussi, par chicuelinas et tafalleras il sait parler « toro ».

La faena de muleta est trÚs élégante, initiée à gauche avec changement de main.

CitĂ© de loin et de face les muletazos de SĂ©bastien castella sont trĂšs doux, mais autoritaires dĂ©montrent Ă  quel point le matador français est poderoso. Avis, echec Ă  l’Ă©pĂ©e, c’est rare mais ça arrive aux meilleurs.

Le second, pour Fernando Adrian est reçu Ă  genoux, largas afaroladas six fois de suite et le public, Ă©trangement ne bronche et n’applaudit que lorsque le matador se relĂšve. Le toro se couche sur le flanc tout seul, Adrian insiste et torĂ©e de verdad, faisant plusieurs fois passer l’animal dans son dos et termine, imitant Castella Ă  son premier par un desplante dans les cornes, les outilsjetĂ©s loi derriĂšre lui. Final par Bernadinas, le toro va a mas, on se sent mieux , on espĂšre pour la suite, grande Ă©pĂ©e et OREILLE.

les trois suivants seront des invalides, le troisiĂšme dont hĂ©rite le malheureux SĂ©bastien est bien banderillĂ© par JosĂ© Chacon deux fois et il doit saluer, trĂšs justement. Pour le reste, soseria. Le bicho derrote, donne des hachazos Ă  hauteur d’homme…Faena impossible charge brouillonne, Pinchazo, entiĂšre et descabello.

SifflĂ© Ă  l’arrastre. Le suivant un Garcigrande tout noir et pas vilain mais invalide qui tombe plusieurs fois, bien que peu piquĂ©.

Le 5Úme, pour Castella, un joli noir de 4 ans nommé Pistolero va t il nous enchanter ?

D’une noblesse infinie, mais si dĂ©castĂ© et faible que Castella doit lui laisser de longues poses entre les passes. Le toro avait la bouche ouverte dĂšs son entrĂ©e en piste, le final laisse des regrets, avec un poil de hardiesse c’aurait  pu ĂȘtre  un toro intĂ©ressant. Mais rien, non, rien de rien, trois muletazos, une pose de 2 minutes, trois muletazos, et une Ă©pĂ©e en se mouillant les doigts, le toro plonge sur le sable , lamentablement.

Vint le 6 Úme, LE  toro de la tarde, un grand Garcigrande de 597 kgs et presque 6ans, fort, charpenté, qui dura , lui, bien fait, hechuras parfaites.  Adrian devait triompher avec lui et joua le tout pour le tout, ce qui lui réussit puisque , coupant une belle oreille parfaitement méritée il obtint la sortie par la Puerta Grande.

J’aimerais savoir au cours de cette San Isidro sur les 125 toros combattus, combien ont mĂ©ritĂ© de rester dans nos mĂ©moires de 2024, un Santiago Domecq, un Victoriano del Rio, Dulce pour Borja Jimenez et deux ou trois autres, c’est peu, non?

Jean François NeviÚre

https://twitter.com/i/status/1799899713409302807

Clovis triomphe Ă  Milhaud

Clovis a remportĂ© le IVe Souvenir BĂ©atrice Dumond pour la deuxiĂšme fois consĂ©cutive…

Beau temps, chambrée familiale. Trois becerros de la ganadería Turquay assez exigeants, guÚre aidés par la dureté de la piste.

Au dĂ©but, il a Ă©tĂ© demandĂ© au micro une minute d’applaudissements en hommage Ă  BĂ©atrice Dumond, ainsi qu’Ă  l’ex-maire Jean-Michel Avellaneda, rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©.

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Si les trois aspirants ont manifestĂ© une envie Ă©vidente, Clovis Germain – ET BĂ©zizers – a remportĂ© ce concours de capĂ©a pour avoir exprimĂ© sans conteste la torerĂ­a la plus aboutie.

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Les deux autres, Manuel Fuentes – ET SĂ©ville, second – et Juan de Morena – ET Pays d’Arles, troisiĂšme – n’ont pas dĂ©mĂ©ritĂ©.

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Avec ce succĂšs, Clovis a gagnĂ© le droit d’intĂ©grer le cartel de la Fiesta Campera du CT Toros y Fiesta qui se dĂ©roulera le dimanche 30 juin Ă  la ganaderĂ­a La Paluna.

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Il sera aux cĂŽtĂ©s de Rafi, Solal et Clemente Jaume pour lidier des novillaos de San Sebastian, La Suerte et La Paluna…

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Paul Hermé torofiesta.com

Les Sobral pour Céret

L’Ă©levage portugais de Sobral a prĂ©parĂ© une impressionnante corrida pour ses dĂ©buts sur les terres françaises le 6 juillet prochain, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Ceret, oĂč il va lidier une corrida complĂšte dans laquelle sont annoncĂ©s les diestros DamiĂĄn Castaño , GĂłmez del Pilar et Juan de Castilla.

Marbella: réouverture triomphale

Marbella (MĂĄlaga). Samedi 8 juin 2024. Corrida de toros. Feria y Fiestas de San BernabĂ©. RĂ©ouverture de la plaza aprĂšs 9 ans d’arrĂȘt. Casi lleno.

Toros de Juan Pedro Domecq, Carlos NĂșñez, Garcigrande, Santiago Domecq, El Freixo et Álvaro NĂșñez. 

JOSÉ MARÍA MANZANARES: deux oreilles et oreille.

ALEJANDRO TALAVANTE, quiremplaçait Morante: silence et deux oreilles et la queue.

ROCA REY: deux oreilles et silence.

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