
La lutte contre la tauromachie a connu un nouveau revers cuisant en France. Ce jeudi, l’Assemblée nationale a rejeté une proposition présentée par LFI et les Verts qui cherchait à sanctionner économiquement les villes qui célèbrent des spectacles taurins, en réduisant les allocations budgétaires qu’elles reçoivent de l’État considérant la corrida comme une « maltraitance animale ».
L’amendement a été rejeté par 75 % des parlementaires, ce qui représente une nette majorité en faveur de la tauromachie en tant qu’expression culturelle reconnue dans le pays.
Dans une déclaration au média espagnol Cultoro, André Viard responsable de l’UVTF a exprimé sa gratitude aux groupes politiques pour le soutien reçu : « C’est très important parce qu’il vient de presque tous les groupes, à l’exception de l’extrême gauche et des verts. Cela est dû au dialogue maintenu au cours de ces années ; nous avons réussi à déplacer le débat du oui ou du non vers un niveau purement culturel. Nous avons réussi qu’il soit abordé sous un autre angle. Et il a ajouté en évoquant l’Union des Villes Taurines de France : « Le grand avantage que nous avons c’est que l’Union est apolitique. Des villes de tous bords y participent, de gauche à droite, et cela évite la politisation. Ainsi, lorsqu’il faut intervenir devant les groupes parlementaires, il y a des maires de toutes les couleurs, ce qui facilite la communication avec les partis. C’est précisément ce qui manque en Espagne : une union de villes taurines qui agit réellement au delà d’un sigle. C’est la plus grande réussite de notre organisation. »
