Lors des fêtes de Tyrosse le cercle tyrossais organise une novillada non piquée gratuite. On ne peut que saluer cette initiative qui permet de découvrir la tauromachie. Cette année un mano a mano entre Andoni Verdejo et le local Hugo Tarbelli qui faisait sa présentation en public dans les arènes Marcel Dangou. Il y a des toros de deux ans de la Ganaderia La Espera bien présentés permettant aux toreros de s’exprimer. Le second est plus encasté.

Paseo novillada non piquée
President Lilian Verdier
Public Trois Quart d’arènes
Temps 25 °brise estivale et soleil
Andoni Verdejo avis et salut
Hugo Tarbelli silence
Andoni Verdejo
Il commence à la cape par des passes en bas. Il enchaine sur des véroniques avec la douceur que l’on connaît. Le toro ne pose aucune difficulté. Hugo Tarbelli fait un quite avec une demi-véronique pour finir sur une navarra et quelques applaudissements du public. Andoni Verdejo brinde le toro au public. Il commence sa faena à mi-hauteur près des planches. Il commence par quelques séries plein centre, puis vers le patio de caballo pour finir par trouver le terrain à la sortie de l’arrastre . La musique se fait entendre mais sans envie . L’estocade se déroule en plusieurs fois.

Andoni Verdejo
Hugo Tarbelli
Dans un joli costume bleu foncé et plein de broderies reçoit le public par quelques véroniques pour finir sur une serpentina. La competencia avec Andoni qui répond. Hugo finit sur une lopesina à l’image de son idole El Juli et un public ravi. Après ce mano à mano Hugo n’hésite pas à poser les 3 paires de banderilles avec la satisfaction du public. Il brinde le toro en hommage à son père. Le capbretonnais commence plein centre des passes par le bas. Il a une faena dominante sur le toro mais un manque de douceur qu’il mérite. L’enthousiasme débordant en variant les passes, le toro est à quelques centimètres du novillero et marque l’esprit du public. Le toro le remet en place une seconde fois mais Hugo n’abdique pas. Une première épée entière et engagée. Le toro met du temps à mourir et un échec au descabello enlève l’envie d’agiter les mouchoirs.

Lopesina Hugo Tarbelli
Photographe Nicolas Couffignal
Texte E.C