Beau temps 24 degrés Pas de vent
Corrida de Toros de la Ganadéria de Santiago DOMECQ (Jerez de la Frontera) Tous Toros de 4 ans vrais Toros de Madrid entre 540 et 600 Kg.
Pour
Arturo SALDIVAR : Pourpre et or Ovation et silence est ressorti comme il était entré.
Fernando Adrian : Blanc pur et or Oreille et oreille est sorti par la puerta grande
Alvaro LORENZO : Bleu profond et or. Silence aprés avis et Vuelta al ruedo est sorti par l’infirmerie.
18000 spectateurs. Les 6000 manquant ont eu gravement tort.

Arturo SALDIVAR avait quitté son Mexique natal pour toréer à Nîmes…Nous avons espéré une corrida de Margé, il pleuvait décidément trop.

Alvaro Lorenzo: lui aussi espérait, il fut le plus mal servi.

Fernando Adrian a eu raison : ce garçon bien délaissé, mais pas oublié par Madrid, jeune homme de l’école du Grand Julian Lopez s’était vêtu de blanc. Comme pour un baptème. Il a presque 10 ans d’alternative et bien peu de corridas à son actif.

Six toros braves, encastés, du génio juste comme il faut pour ne jamais être sossos. une mobilité inouïe. Des toros de rêves.
Madrid…On connaît, le tendido 7 a applaudi à tout rompre toute la soirée et a demandé la vuelta al ruedo pour CONTENTO un toro qui restera dans la vie et la mémoire de nous tous qui aimons les toros. Je ne vous dis que bien peu, il était noir, presque 600 Kgs, avec une charge inlassable et pourtant variée des deux côtés. Fernando Adrian porté par un élan quasi mystique sut communier avec lui. Disons-le on avait la larme à l’œil. UN mete y saca et une entière d’anthologie. Oreille.

En premier lieu il avait eu à combattre un cardenio Claro (presque blanc) qu’il avait brindé à Maman. Et auquel déjà il coupa une oreille.



Certes Arturo Saldivar n’a jamais failli. Peut-être n’at-il pas mesuré la valeur et la qualité de ses adversaires. Il se fit bousculer sérieusement à trois reprises par son premier,qu’il tua d’une vilaine épée.  De son deuxième le plus haut du lot et le seul un peu tardo. Il sut tirer deux extraordinaires séries à droite et des naturelles dépouillées et pleines de sentido.


Alvaro Lorenzo : Offrit à Curro Javier la chance d’une ovation pour deux paires de banderilles de façe et une totale sincérité. Il montra une maestria stupéfiante de son toréo à gauche avec une muleta réduite. Magnifique.


A son dernier il risqua sa vie à plusieurs reprises, il cita de loin et subit une voltereta très violente. Avec calme il reprit le sens de la pelez avec ce toro qui manqua de « continuité » en toute fin. Il eut droit à une vuelta très fêtée.



CH FIGINI