par Antonio Arévalo Photos : Alain Damie

Nîmes, vendredi 26 mai, première de feria. Une demi-arène.

6 toros de El Parralejo, avec un trapio pour des arènes de seconde catégorie, au

comportement fade et insipide, à l’exception du troisième, brave à la pique et avec un peu

plus de moteur. Angel Tellez et Francisco de Marco confirmaient leur alternative.

Daniel Luque saluts et oreille après avis.

Angel Tellez silence après avis et silence.

Francisco de Marco silence après avis et silence.

Que faire quand les toros chargent à peine, bêtement, sans conviction et sans danger ? Difficile de provoquer de l’émotion. Et pourtant Daniel Luque réussit à couper une oreille, la seule de l’après-midi. Devant un toro de El Parralejo aussi faible et fade que les autres, mais sa maestria lui permit de le maintenir debout, d’extraire de sa noblesse nonchalante parfois de très belles séquences, mais évidemment sans émotion. Une oreille méritée, mais sans plus. Nous retiendrons aussi un très beau geste du matador de Gerena, una larga à une main interminable pour remater un quite au toro d’ouverture.

Que dire de Tellez ? Qu’il a toréé souvent loin, en accumulant les passes et en prolongeant en excès ses faenas.

Francisco de Marco a laissé une meilleure impression, par moments, devant le seul toro potable de la course mais qui s’éteignit trop vite. C’est un torero prometteur mais lui aussi prolonge trop ses faenas et l’estocade ne semble pas être son point fort. Corrida donc qu’on ne gardera pas longtemps en mémoire devant seulement une demie arène pour cette corrida d’ouverture de la feria de Pentecôte.