
Le parlementaire Renaissance de l’Hérault, qui se bat contre la proposition de loi d’Aymeric Caron visant à abolir la corrida, est venu à la rencontre des jeunes aficionados qui font campagne auprès des différents groupes politiques de l’assemblée nationale.
Les jeunes aficionados sont sur tous les fronts à quelques jours du passage, devant l’assemblée nationale, de la proposition de loi d’Aymeric Caron visant à abolir la corrida. Le rendez-vous est prévu le 24 novembre.
Dans une démarche “transpartisane”, précise Benjamin Cuillé, un porte-parole, ils rencontrent de nombreux parlementaires et comptent les troupes susceptibles de se prononcer contre la PPL du député antispéciste. La semaine dernière à Paris, c’était le Parti communiste et le Rassemblement national après Les Républicains et le Modem. Viendra prochainement le tour d’Horizons.
Ce vendredi, ils avaient rendez-vous à Nîmes avec Patrick Vignal. Le député Renaissance de l’Hérault, qui milite depuis de nombreuses années pour l’inscription de la course camarguaise au patrimoine immatériel de l’Unesco, est acquis à leur cause. Ce n’est pas forcément la tendance de son groupe qui détient la clé du vote.
“J’auditionne ces jeunes car j’ai la faiblesse de dire que je ne sais pas tout de leur passion. Ils me parlent de traditions, de culture, de leur territoire sur lequel ils se sentent aujourd’hui agressés et humiliés par cette PPL derrière laquelle se cache Aymeric Caron pour vendre son livre et qui n’est que du marketing politique.”
Au sein de son groupe, Patrick Vignal fait campagne auprès des plus récalcitrants. “Il ne faut pas perdre de vue qu’il est question ici de liberté, du respect des territoires et de leur culture. Renaissance ne peut pas être une armée mexicaine. Je vais mouiller les copains. Mon groupe sera solidaire. Je ne suis pas inquiet de sa solidité.”
