Six toros de Garcigrande bien présentés les six (500 à 520kg) d’armures correctes tous de manso à manso perdidos siffles à l’arastre bronca à l’éleveur au dernier;
Morante de catafalque et blanc (couleurs de rigueur pour l’elevage) salut et silence
El JULI gris et azabache salut au tier et silence
Luque bleu baie de Cadiz et or deux oreilles et silence.
Cette première tarde le la féria d’ètè du Puerto de Santa maria aura été marquée par le manque total de caste des toros de Garcigrande qui en plus ont perdu leur légendaire noblesse qui permettait aux artistes de briller, parcontre le danger des toros mansos était certains deux banderilleros El lili et pour Morante (premier toro) et José Nunez pour Juli (deuxième) durent passer à l’infirmerie et ne revinrent pas en piste pour leur seconde actuacion.
MORANTE à son premier essaya de toréer dans sa manière sans grand succes il put lier deux tandas de bon goût à droite mais se contenta de citer de une en une à gauche un pinchazo honde atravezada et un descabello mirent fin à son labeur son deuxième adversaire le plus manso de tous prit une pique sans toucher le peto au piquero de tour et Morante le mit en sitio devant le toril au reserve pur un châtiment à peine plus poussé faena quasi inexistante conclu dune épée trasera efficace qrivoqua les applaudissements, je suppose de soulagement d’une partie du public.
Le Juli laissa passer les dux manso de gala qui luirevinrent il eut le mériste de tuer vite un julipié d’effet rapide lui valut de saluer au tier aprés une fenita de cinq minutes montre en main. pour son second une épée trasera et un descabella délivrèrent le conclave.
Heuresesement vint le tour de Daniel LUQUE Son premier toro peut être le moins mauvais des six lui permit un bon quite par véroniques, mais surtout il fit l’effort de se mettre devant et nous offrit de belles série lièes à droite plus compliqué à gauche mais démontra que l’on peut toréer un manso si il ne l’est pas trop.Une formidable estocade entière dans le sitio portées dans les règles de l’art lui permit de couper deux oreilles peut être un peu généreuse la pétion de la première fut unanime pour la seconde la présidence finit par céder à la forte pression populaire. Pour le sixième ausii indigent sinon plus que ses fréres de race rien à faire sinon abréger sous les qulolibets du public envers le ganadero on put entendre toro de basura ou tous à l’abattoir et une bronca mauscule à l’arastre de cet ultime.
Demain est un autre jour et c’est avec beaucoup d’impatience qu’à la sortie les afficionados attendent les la Quinta.
Azpeitia, samedi, première de la féria de San Ignacio, plus de moitié arène.
Six toros de Ana Romero. Vuelta au sixième Barbaro
Sergio Serrano saluts après avis et blessure.
Alvaro Lorenzo, silence après avis, silence après deux avis et deux oreilles
Alejandro Marcos, silence après avis et saluts
Salut du banderillero Andres Revuelta.
Blessure de Sergio Serrano au dessous du genou gauche (deuxtrajectoires de 18 et 6 centimètres) après avoir accueilli le toro par une larga et alors qu’il courait se réfugier au burladero, blessure qui l’empêcha de poursuivre la lidia.
Corrida émouvante et exigeante d’Ana Romero, entipada, armée pointue, variée de capas et diverse dans son comportement. Le premier, quatrième et sixième surtout rompant et se laissant faire sous les leurres. Les autres âpres, laissant peu d’options aux toreros. L’ensemble enracé mais à surveiller comme le lait sur le feu. Au total une après-midi tendue, compliquée pour les toreros qui tint les tendidos en haleine.
Peu à l’aise avec le tambour major, pourtant le plus comestible de cet envoi, qu’il tua au quatrième essai, Sergio Serrano qui ne voulait pas laisser passer une opportunité de briller devant les caméras de Movistar, tenta une larga un peu risquée devant ce genre de bétail. Il eut du mal à se relever de son agenouillement, le toro le prit lors de son arrivée à la bouche du buraldero pour une cornada qui n’a pas pardonné. Il ne put rester en piste et fut évacué vers l’infirmerie de la plaza dans un premier temps.
Alvar Lorenzo s’en vit des pierres avec ses deux premiers adversaires. Il ne put s’accorder avec aucun d’entre eux se montrant extrêmement prudent, les traitant avec la pointe de la muleta, sans engagement vrai. A l’épée comme au descabello pas de réussite non plus. Alvaro toucha le “gordo” avec le dernier de l’après midi avec le fameux barbaro (le sixième étant passé cinquième) qui pour certain aurait pu servir “p’a las vacas”. Un grand toro noble avec du tranco qui partait de loin et répétait ses charges sans se lasser. Alvaro sut recevoir cette charge sans mollir et même s’il pesa peu sur le toro on en vit les qualités. N’était-ce pas l’essentiel ? L’estocade de la tarde mit fin à ce grand moment. un succès qui comptera dans la carrière du jeune homme…
Encore vert pour ce type de rencontres austères, Alejandro Marcos connut mille mal avec ses deux adversaires, les moins commodes d’un lot qui ne s’en laissait pas compter. On le voit il a de bonnes manières, de la classe, de l’élégance mais ce n’était pas l’essentiel face à ces amers adversaires. Néanmoins on ne lui discutera pas un réel courage et un désir de bien faire. Jamais il ne se découragea et malgré ses carences aux aciers il fut donc justement appelé à saluer.
Il faut dire un mot de la beauté de la zezen palza d’Azpeitia, de sa musique harmonieuse, de son respect du public et de son ambiance attentive et joyeuse. Un lieu privilégié pour voir les toros.
Rappel des cartels de ce week-end –Samedi 30 juillet à 11h : capea de l’école taurine Adour Aficion –Samedi 30 juillet à 18h : novillada sans picador 5 Erales d’ALMA SERENA pour les novilleros Nino JULIAN – Juanito – Andoni VERDEJO –Dimanche 31 juillet à 18h : novillada piquée 6 novillos de MONTEALTO pour les novilleros Yon LAMOTHE – Diego GARCIA – Mario NAVAS –Mardi 2 août à 21h : concours landais
Bayonne vendredi. Corrida Blanche; 90ème anniversaire des fêtes. Autour de 3/4 d’entrée.
6 Toros de Conde de Mayalde
Domingo Lopez Chaves , ovation et saluts et ovation et saluts.
• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et silence.
• TOMÁS RUFO, ovation et saluts et oreille.
Grande entrée pour cette corrida des fêtes qui dément toutes assertions mal intentionnées: car oui la corrida intéresse un public large et notamment les jeunes venus en masse à Lachepaillet. On y avait soigné les détails avec une décoration très réussie, blanche à l’unisson de la tenue de rigueur des festayres, discrets d’ailleurs.
Ensemble de présentation homogène de Mayalde, les trois derniers plus rématés que les premiers; tous bien défendus. Au moral, il y eut du positif avec les trois premiers discrets sous le fer mais nobles; le second à inscrire au tableau d’honneur pour la classe de sa charge; le quatrième brusque et âpre, le cinquième manso, aux planches, et le sixième noble mais soso, sans transmission.
Parfait chef de lidia, Domingo Lopez Chaves ouvrit les débats par deux largas de rodillas face à un bon Mayalde. Sa faena fut sérieuse, menée avec sérénité, officio, dans un bon rythme mais avec une certaine froideur, une distance qui caractérise le salmantino. Une entière basse en termina avec l’opposant et il n’y eut qu’une poignée de mouchoirs. Belle ovation néanmoins qui montre que l’affaire avait été suivie avec intérêt par le public. On retrouva le volet batailleur de Domingo face au coriace cinquième. Il ne lâcha rien et sut assujettir le rétif. Il y eut à ce moment là des moments profonds à gauche surtout qui se conclurent par une entière tombée et à nouveau la reconnaissance des tendidos.
Alejandro Talavante jouait gros dans cette affaire. Il lui fallait démontrer qu’il revenait meilleur encore que par le passé. Il y avait dans sa stratégie de retour et celle de son mentor Joselito une opportunité; une vraie fenêtre de tir pour ce passage à Bayonne. Il était donc très décidé. De fait on le vit briller à la cape prenant le dessus sur son jeune compétiteur Tomas Rufo bien décidé pourtant à lui contester son spectre. Face au meilleur élément de l’envoi, le second Mayalde, il frôla la perfection à la muleta: avec ce sens du rythme, cette douceur lascive, cet engagement aussi, cocktail très personnel qui fait son originalité. Une grande estocade et une oreille de poids. Il nous plut aussi par la suite face à un manso qu’il entreprit dans les planches en ne lâchant rien jusqu’au bout. Ce passage encimiste ne fut pas du goût de tous : il est pourtant le symptôme d’un désir de vaincre assez remarquable. Il craignait sans doute le dernier épisode de la course, que le passage de Rufo n’éclipse son étoile. Il n’avait pas tort…
Assez terne à sa première sortie, Tomas Rufo, qui avait néanmoins montré qu’il avait déjà du métier, emporta, en effet, le morceau face au dernier Mayalde, docile, peu contestatire, qui prenait le leurre comme on prend le train de banlieue: sans expression. Son mérite fut de transcender cette soseria et de bâtir un trasteo sans concession qui toucha les gradins d’emblée. Cette faculté de connexion avec le public, rare, fut en définitive décisive. Faena enlevée, menée des deux côtés, avec facilité, allurée en naturelles, sans jamais perdre cette connexion remarquable avec le “respectable”. C’est ainsi qu’il coupa un trophée et sortit sous une immense ovation. Les temps changent, une nouvelle génération est là et sans doute Talavante ne l’avait-il pas prévu lors de sa retraite inopinée débutée à Saragosse.