Durant ces derniers mois, notre novillero a eu l’opportunité de toréer au campo un grand nombre de vaches, de novillos et de toros de 4 et 5 ans dans plusieurs ganaderias andalouses, ce qui lui permet de progresser chaque jour et de préparer au mieux le retour dans les arènes lorsque les conditions sanitaires le permettront, en espérant que ce retour ait lieu le plus tôt possible !
De plus, Kike a été récemment contacté par le site espagnol “Torolive” pour un reportage/interview dans lequel beaucoup de choses intéressantes ont été évoquées.
Nous vous invitons à visionner le reportage sous-titré en français ci-dessous.
La peña travaille déjà à l’organisation d’une fiesta campera dès que les conditions sanitaires seront meilleures et espère pouvoir vous retrouver au plus vite dans les arènes pour soutenir Kike. En attendant, continuez à prendre soin de vous !
Huamantla (Tlaxcala) Mexique, samedi, corrida concours: toros de De Haro, Caparica, Zacatepec (gagnant avec le toro “Sapito”), Fernando de la Mora, La Antigua et Rancho Seco,
Photo Angel Sainos
Jorge Sotelo: palmas et oreille,
Angelino de Arriaga: ovation et silence
Carlos Fuentes: pitos et silence
Le picador Othón Salinas, meilleur puyazo. Triomphateur Jorge Sotelo.
LISTE DES 60 GAGNANTS DE LA TOMBOLA TAURINE DU FESTIVAL TAURIN CARITATIF DE SAMADET
Le tirage a eu lieu ce vendredi.
Vous trouverez ci-dessous la liste des gagnants et le lot correspondant.
Ce fût une magnifique aventure pour nous !
Grâce à vous tous, nous allons pouvoir remettre la somme de 5523,52 € au service de pédiatrie du CHI de Mont de Marsan afin de réaliser les rêves d’enfans hospitalisés.
MERCI DU FOND DU CŒUR A VOUS TOUS
LOT 1 : UN ABONNEMENT POUR LA FERIA DE PAQUES AUX ARENES D’ARLES : 97 JAUNE / LOIC BRIZZIO (LEETCHI)
LOT 2 : UN CAPOTE DE MARC SERRANO : 489 NOIR / FABIEN AGNIEL (CHEQUE)
LOT 3 : DEUX PLACES POUR LA PROCHAINE CORRIDA D’OCTAVIO CHACON A MADRID : 297 NOIR / DOMINIQUE VALMARY (LEETCHI)
LOT 4 : UNE MULETA DE YON LAMOTHE : 471 ROUGE / ALEX GUGLIELMET (AMBASSADEUR MARYSE LUCIANO)
LOT 5 : UNE JOURNEE CAMPERA POUR 2 CHEZ CUILLE (TIENTA, REPAS ET VISITE) : 689 NOIR / ALAIN SABATHIER (LEETCHI)
LOT 6 : UN CAPOTE D’EL GALO : 674 ROUGE / CHRISTOPHE BOISSEAU (AMBASSADEUR JULIE BERARD)
LOT 7 : UNE JOURNEE CAMPERA POUR 2 CHEZ CASANUEVA (TIENTA, REPAS ET VISITE) : 540 ROUGE / CATHY BLANCHARD (AMBASSADEUR CATHY BLANCHARD)
LOT 8 : DEUX PLACES DE CORRIDA POUR LA FERIA DE SEPTEMBRE DE DAX : 953 NOIR / DOMINIQUE BOURGEOIS (LEETCHI)
LOT 9 : UN ABONNEMENT ANNUEL A « PLANETE CORRIDA » : 132 ORANGE / JACQUELINE LACOSTE (CHEQUE)
LOT 10 : UN ABONNEMENT POUR LA FERIA DE SAINT MARTIN DE CRAU : 171 MARRON / FLORENCE DUTREY (AMBASSADEUR PHILIPPE LATOUR)
LOT 11 : TROIS PLACES POUR MONT DE MARSAN (CORRIDA, PORTUGUAISE, NOVILLADE) : 712 ROUGE / JULIETTE FANO (AMBASSADEUR JULIE BERARD)
LOT 12 : UN CADEAU SURPRISE DE JULIO APARICIO : 136 ORANGE / LILIANE BOTTERMAN (CHEQUE)
LOT 13 : UN ABONNEMENT ANNUEL A « TOROS » : 527 ROUGE / SALEMERON G (CATHY BLANCHARD)
LOT 14 : UNE PLACE POUR LA NOVILLADE DE SAINT PERDON + UNE PHOTO ENCADREE DE JULIE BERARD : 991 NOIR / SAMPIETRO GILBERT (CHEQUE)
LOT 15 : UN ABONNEMENT POUR LA FERIA D’ALES : 525 ROUGE / ROCHE NAYS (AMBASSADEUR CATHY BLANCHARD)
LOT 16 : UN SEJOUR CAMPO POUR 2 CHEZ VIRGEN MARIA (NUITEE, TIENTA, REPAS ET VISITE) : 80 MARRON / SOPHIE FORCAT (AMABASSADEUR PHILIPPE LATOUR)
LOT 17 : UNE PLACE POUR LE FESTIVAL DE SAMADET + UNE PHOTO DEDICACEE DE DIOSLEGUARDE : 62 NOIR / ALEXANDRE PINTO DE SILVA (LEETCHI)
LOT 28 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA A CHATEAURENARD + UNE PLACE POUR LA NOVILLADE SANS PICADOR DE BELLEGARDE : 31 VERT / ELOISE HUAN (LEETCHI)
LOT 29 : UN ABONNEMENT ANNUEL A « TORO MAG » : 496 ROUGE / CAMILLE JACOB (AMBASSADEUR MARYSE LUCIANO)
LOT 30 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA D’AIGNAN + UNE PHOTO DEDICACEE DE CARLOS ENRIQUE CARMONA : 539 ROUGE / CATHY BLANCHARD (AMBASSADEUR CATHY BLANCHARD)
LOT 31 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE SAINT SEVER : 956 NOIR / DOMINIQUE BOURGEOIS)
LOT 32 : UNE PLACE POUR LES NOVILLADES SANS PICADOR DE MAUBOURGUET, CASTELNAU RIVIERE BASSE ET PLAISANCE DU GERS : 836 NOIR / DAVID PREVOT (LEETCHI)
LOT 33 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE LA BREDE : 34 ROUGE / AURELIE BERDOT (LEETCHI)
LOT 34 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA D’AIRE SUR ADOUR : 367 ROUGE / VINCENT FABAS (AMBASSADEUR MARYSE LUCIANO)
LOT 35 : UN ABONNEMENT POUR LA JOURNEE D’ORTHEZ : 20 MARRON / MARIE THERESE BEDOS (AMBASSADEUR PHILIPPE LATOUR)
LOT 36 : UNE PLACE POUR LA NOVILLADE DE MAGESCQ + UN LIVRE DE FRANCIS WOLF : 235 ROUGE / POLI (AMBASSADEUR FREDERIC SALES)
LOT 37 : UNE PLACE POUR UNE CORRIDA A CERET : 784 NOIR / MARYLIS CADRES (LEETCHI)
LOT 38 : DEUX PLACES POUR LA NOVILLADE DE BEAUCAIRE : 117 NOIR / BENJAMIN GAY (LEETCHI)
LOT 39 : UNE PLACE POUR UNE NOVILLADE A BOUJAN + UN LIVRE DE FRANCIS WOLF : 903 NOIR / JULIEN CAPBERN (LEETCHI)
LOT 40 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE REJON DE MEJANES 48 ORANGE / FLORIAN DUROU (LEETCHI)
LOT 41 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE SAINT VINCENT DE TYROSSE : 64 ROUGE / MELANIE HUERTAS (LEETCHI)
LOT 42 : TROIS PLACES POUR MONT DE MARSAN (CORRIDA, PORTUGUAISE, NOVILLADE) : 317 NOIR / ROLAND CAVALIER (CHEQUE)
LOT 43 : UN ABONNEMENT POUR PARENTIS + UN LIVRE DE FRANCIS WOLF : 57 BLEU / PERINE PHILIBERT (cheque°
LOT 44 : UN ABONNEMENT ANNUEL A « PLANETE CORRIDA » : 569 NOIR / FABIEN AGNIEL (CHEQUE)
LOT 45 : UN ABONNEMENT POUR LA JOURNEE D’EAUZE : 358 NOIR / ERIC LAMOTHE (LEETCHI)
LOT 46 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE GAMARDE + UNE PHOTO DEDICACEE DE DIOSLEGUARDE : 34 NOIR / EMMANUEL GHYSSENS (LEETCHI)
LOT 47 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE VILLENEUVE DE MARSAN + UN COLIS GOURMAND DE « MANO A MANO » : 631 ROUGE / LUCIE FABRE (AMBASSADEUR JULIE BERARD)
LOT 48 : UNE PLACE POUR LA NOVILLADE SANS PICADOR DE RION DES LANDES + UNE PHOTO ALU AVEC SUPPORT DE NICOLAS COUFFIGNAL / 16 JAUNE / FABERES STEPHANE (CHEQUE)
LOT 49 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE MIMIZAN + UNE PLACE POUR LA NOVILLADE SANS PICADOR D’ARZACQ : 45 ROUGE / ESTELLE MORAN (LEETCHI)
LOT 50 : UNE PLACE POUR LA CORRIDA DE LUNEL + UNE PEINTURE DE ROCIO ROMERO : 959 ROUGE / PAULINE TAUZIET (AMBASSADEUR SERGE DUPOUY)
LOT 51 : UNE PLACE POUR LA NOVILLADE DE CAPTIEUX + UNE PLACE POUR RISLCE : 887 NOIR / MR TAILLANDIER (CHEQUE)
LOT 52 : UNE ŒUVRE ENCADREE DE LAURENT ARPINON : 83 JAUNE / AMELIE RIQUELME (LEETCHI)
LOT 53 : UN MAILLOT DE RENAUD RIPART : 738 NOIR / ERICK ERICK (LEETCHI)
LOT 54 : UNE INVITATION POUR 2 PERSONNES A UNE TIENTA A LA GANADERIA SAN SEBASTIAN : 848
LOT 55 : 2 TABLIERS DE CUISINE “TAURINS” LOLA PEINETA : 199 NOIR / BERENGERE ESCANDE (LEETCHI)
LOT 56 : UNE MULETA D’OCTAVIO CHACON : 820 NOIR / PASCAL MINVIELLE (LEETCHI)
LOT 57 : UNE INVITATION POUR 2 PERSONNES POUR UNE JOURNEE DE TENTADERO DANS UNE GANADERIA FRANCAISE EN PRESENCE DE CHACON : 55 BLEU / PERINE PHILIBERT (CHEQUE)
LOT 58 : UN SEJOU POUR 2 PERSONNES (NUITS ET PETITS DEJEUNERS) A L’HOTEL ANDALOU (MONTELLANO) + VISITE DE LA GANADERIA DU MARQUIS D’ALBASERRADA EN COMPAGNIE DU MAYORAL : 645 ROUGE / PHILIPPE LAPEYRE (AMBASSADEUR JULIE BERARD)
LOT 59 : UNE PHOTO SUR BOIS OFFERT PAR FABRICE TORRITO : 666 NOIR / ROLAND BRUNO (LEETCHI)
LOT 60 : DEUX PLACES POUR LA PROCHAINE CORRIDA EN FRANCE DE MARC SERRANO : 730 ROUGE / KARINE CARRIE (AMBASSADEUR JULIE BERARD)
MERCI A TOUS LES GAGNANTS DE NOUS ENVOYER UN MESSAGE PRIVE SUR LE MESSENGER (FACEBOOK) DE LA TOMBOLA EN NOUS INDIQUANT NOM, PRENOM ET ADRESSE.
NOUS REVIENDRONS ENSUITE VERS VOUS DANS LE COURANT DU MOIS DE MARS POUR VOUS INDIQUER COMMENT RECUPERER VOTRE LOT !
MERCI A L’ANONYME (PARMI LES 2 QU’IL RESTE) AYANT REMPORTE LE LOT 21 DE SE MANIFESTER AVANT DIMANCHE PROCHAIN EN NOUS ENVOYANT SA PREUVE D’ACHAT LEETCHI, SANS QUOI, LE LOT REMPORTE SERA REMIS EN JEU.
Jean Grenet le maire aficionado de Bayonne vient de disparaître. Il faut pour lui rendre un dernier hommage rappeler le travail qu’il a réalisé comme chirurgien des arènes de Lachepaillet avec notamment la blessure de Joël Matray qu’il a su sauver de la mort. Voici ce qu’il nous déclarait sur ces moments dramatiques dans le livre que nous lui avons consacré: “Jean Grenet l’aficion sous toutes ses formes” aux éditions Gascogne.
Jean Grenet
Dans l’infirmerie d’une arène, il y a toujours une ambiance spéciale. Les toreros sont stressés. Et les gens qui sont autour d’eux le sont autant ; la cuadrilla notamment. On veut entrer, on veut voir. Il faut donc rétablir le calme pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Dans ce type de blessures, il faut une certaine expérience. Ça n’est pas ce que l’on voit sur la peau qui permet de dire ce qu’il y a dessous. Si on se fie à la peau, c’est un coup de corne, un trou. Le fait que cela paraisse anodin cela ne veut pas dire qu’Il n’y a pas de lésion grave par derrière. Il faut donc explorer. Il ne faut donc pas hésiter à faire une incision, à agrandir. Il ne faut pas se fier aux apparences. Ensuite cela va très vite, lorsqu’il y a une rupture vasculaire comme pour Joël Matray ou comme ce fut le cas aussi pour Paquirri… Paquirri qui ne doit jamais mourir dans une arène digne de ce nom. Avec une unité médicale, avec un chirurgien et un anesthésiste compétents, il ne meurt jamais… ! La blessure de Joël Matray était plus grave encore que celle de Paquirri.
Joël Matray (photo dr)
Q. Peut-on revenir sur cette terrible blessure reçue à Bayonne par Joël Matray, le jeune novillero du sud-est ? On l’a cru mort en ce jour de 1982 ? Vous lui avait sauvé la vie…
Jean Grenet
C’est vrai. J’ai été confronté à la plus grave blessure qui ne s’est jamais produite dans une arène française. La blessure de Joël Matray s’est déroulée un quatorze juillet : un coup de corne gravissime, non pas la fémorale mais l’iliaque externe -située beaucoup plus haut-, et dans le ventre. Elle a un débit beaucoup plus important que la fémorale, car elle a un calibre du double. La fémorale est située sous la peau, là c’était dans le ventre ; complètement postérieur. Il y avait aussi une plaie de la veine iliaque. Artère sectionnée. Il en manquait une bonne partie. Sept centimètres. Tout le muscle psoas était labouré. Il y avait également une rupture du nerf crural, une rétraction s’est faite, on n’a jamais retrouvé le bout inférieur du nerf. Entre le moment où on a ramassé Matray dans l’arène et le moment où il est arrivé à l’infirmerie, il avait perdu environ trois litres de sang. Il y avait deux anesthésistes qui l’ont perfusé des deux côtés. J’y suis allé avec un clamp. Je schématisais dans mon esprit où se trouvait l’artère iliaque externe car j’avais très peu de temps. Je « clampais » et je regardais si cela continuait à saigner ou pas. J’ai réussi à la troisième tentative et cela s’est arrêté. On a fait compression sur le retour. Il est parti à la clinique dans cet état.
Q.Comment cela s’est passé par la suite ?
Jean Grenet
Je suis vite allé à la clinique. J’ai préparé la table et je l’ai opéré de dix-huit heures trente à vingt-trois heures. On a remplacé un morceau d’artère par un morceau de téflon de sept centimètres. Son père hurlait. Je lui ai dit : « un, il faut lui sauver la vie ; deux, il faut lui sauver le membre ; trois, il faut lui sauver la fonction. Alors commençons dans l’ordre… ». Jean Michel Gouffrant¹ était en vacance en Corse. Il était fou de colère car il aurait voulu l’opérer, sa spécialité c’était le vasculaire. La mienne c’était le viscéral. Moi j’étais là pour rendre service aux arènes de Bayonne. Pour lui, la chirurgie taurine c’est un objet culte. Il n’était pas content d’être absent. La plus grosse blessure qu’il y ait eu à Bayonne : il n’était pas présent ! Au téléphone il m’a refait l’opération : « t’as fait ceci, mais non il fallait faire cela …! »
Q.Ça s’est bien terminé tout de même…
Jean Grenet :
Oui ! Pour vous dire de quoi ces types sont faits : le lendemain matin je vais voir Matray à la clinique, dans sa chambre. Il était assis dans son lit. Il y avait un écran de télévision et il regardait tranquillement des toros dans le campo. Il avait frôlé la mort la veille mais il regardait des toros à la télé… Depuis cette opération, il m’a gardé une reconnaissance éternelle. Il a récupéré. Il a pris son alternative à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Il m’a téléphoné pour me demander d’être le chirurgien des arènes ce jour-là. Il y tenait beaucoup. Le matin, ma femme m’a dit « mais pourquoi tu ne manges pas ? ». J’étais assez inquiet. Il faut dire qu’il était encore très handicapé quand il a pris cette alternative. J’ai pensé toute la corrida : « s’il reprend un coup au niveau de la blessure ça ne va pas être la joie ». Je n’avais pas un poil de sec toute l’après-midi. Heureusement, il a été aidé durant la « lidia » par Damaso Gonzalez¹.
Le 20 mars première corrida de la saison a Ossa de Montiel, au cartel Esau Fernandez, Filiberto et Mario Sotos; toros de Buenavista.
Raúl Rivera, Curro de la Casa, et Marcos, combattront une corrida du Marqués de Quintanar à Torrija (Guadalajara) le 11 avril prochain.
Les corridas de Léganes qui inaugureront la temporada madrilène devraient bien avoir lieu avec les cartels suivants:
9 avril Novillos de La Quinta para Francisco Montero, El Rafi y Leandro Gutiérrez.
10 avril Toros de Núñez del Cuvillo para Enrique Ponce, Emilio de Justo y Juan Ortega.
11 avril Toros de El Parralejo para Javier Cortés, Román y Ginés Marín.
D’autre part grands projets en Colombie avec Tauroemocion la nouvelle empresa la féria de Cali retrouverait son éclat après avoir été contestée par les autorités avec 12 dates et déjà les abonos sont en vente:
-11 décembre: Novillada de la oportunidad. 6 novilleros colombiens pour un poste dans la la novillada de la feria. Suelta de vaquillas.
-19 décembre: Espectáculo cómico “El Gran Tín Tín”. (Fuera de abono).
-18 décembre : Novillada con picadores.
-25 décembre: Festejo Mixto. Deux novillos sin picar et concours de recortadores.
-26 décembre: Corrida de toros mixte. Deux matadors de toros et un rejoneador.
-27 décembre: Corrida de toros.
-28 décembre: Corrida de toros.
-29 décembre: Festival Señor de los Cristales.
-30 décembre: Corrida de toros et, suelta de vaquillas. La vente d’abonos a commencé.
Si les conditions sanitaires le permettent, réservez votre dimanche 23 Mai 2021… Journée toros, tapas y vino. Ganaderia du Camino de Santiago et de l’Astarac Ferme du Cantaou – 32300 BARS Programme à venir…
Buste de Camilo José Cela à Guadalajara (Espagne) par Luis Sanguino. (Photo dr)
« Quand un homme est en panne d’espoir, c’est-à-dire de passion, il meurt, exactement comme un dahlia auquel on aurait coupé la tige. »
Camilo José Cela, prix Nobel, grand amoureux des toros, écrit ses mots dans son ouvrage « L’aficionado » (édit. Verdier-1992). Mots qui peuvent résonner dans l’esprit de tout un chacun, aficionado ou pas…
Oui, la passion pour le cinéma, pour le théâtre, pour la lecture, la passion pour la corrida, la passion pour toute expression artistique, la passion nourrit l’être humain. La passion le sustente et pas seulement mentalement, le physique en reçoit également les éclats. Et l’espoir naît ou continue de vivre tel un arc-en-ciel en habit de lumières !
De chroniques en chroniques, tel un jeu de saute-mouton, la plume des aficionados, en panne d’inspiration ou d’événements à relater, se morfond dans une encre blanche, désolée. La compréhension est de mise puisque depuis un an…
Depuis un an, nous sommes – ou « on » nous place – sous la férule de l’angoisse, de l’anxiété, de la peur, de l’éloignement de tout contact chaleureux, de la privation de vie sociale dans les lieux de rencontre – bars, restaurants -, dans les lieux de nourritures culturelles – cinémas, théâtres, musées, arènes… -, un an qui oblige l’être social que nous sommes à se trouver, à se contenter, avec efforts, des journées au travail ou entre les quatre murs de son habitation. Et là aussi, vivre dans un appartement en ville ou dans un village, ou dans une maison, ce n’est pas la même chanson…
C’est un peu comme vivre sous un demi-soleil, quand ce n’est pas sous un ciel en permanence nuageux…
Mais, c’est vite oublié que la force, la résistance d’un être humain ne réside pas dans le matériel, mais dans sa force intérieure. Si le torero n’avait pas cette force intérieure, pensez-vous qu’il affronterait cette masse colossale et sauvage qu’est le toro bravo ! Et cette force intérieure, semblable à un jardin, a besoin d’être biné, ratissé, arrosé, en un mot, cultivé. Et, est-ce si étonnant d’employer le même mot « culture » pour la terre et pour l’esprit ? Alors, la quête d’outils qui permettront de vitaliser notre être ne dépend que de soi.
Quand la tauromachie a commencé à me séduire, ce combat dur, difficile, et, parfois, exceptionnel de beauté entre un homme et un fauve, m’amena à une translation avec la vie que nous avons sur terre, avec ses difficultés, ses peines et ses joies. Je compris que l’art de vivre est l’art de toréer… Toréer les situations difficiles ou aisées, toréer les relations professionnelles, amicales, amoureuses, toréer le bonheur comme le malheur… En résumé, une symbolisation de la vie quotidienne… Et cette afición, cette vie sur terre, demande à être nourrie…
Alors, l’aficionado espère, espère, espère, enfin, la concrétisation de quelques corridas annoncées. Il attend que le soleil, ou peu importe ce que le ciel concédera, apporte la joie de revoir la porte du toril s’ouvrir, tel le rideau d’une grande scène, pour faire découvrir la star d’une tragédie grecque traversée par les chants de l’universalité des émotions… Le toro ! Le fauve, orgueilleux de sauvagerie, orgueilleux d’une nature indomptée ! Et, puis, la rencontre, le combat entre l’être humain et le fauve pour créer une œuvre mouvante inouïe !…
L’attente est longue, certes, mais l’espoir doit toujours habiter le cœur de l’aficionado. Et il doit l’animer avec ferveur, avec le soufflet de vie qui est en lui et autour de lui, comme on le ferait pour un feu qui faiblit. Car c’est cet espoir qui permettra que le feu ne s’éteigne pas… Et, ce feu intérieur accepte, dans ces temps gris, tout bois.
Tout bois…
Ce bois, coupé dans les forêts de l’imagination, de la création, alimente notre feu intérieur qui nous procure énergie, vibration et force de VIE.
Ni tientas, ni corridas… Les déplacements sont suspendus aux crocs, aux cornes du virus, mais l’espoir de vie qui nous habite, peut nous guider vers l’ordinateur pour visionner des moments de faenas mémorables, pour écouter des interviews… Pour ma part, le bois dont je me chauffe, je le ramasse sous l’ombrage du feuillage de son arbre d’origine. Le livre…
Le livre, mémoire du passé, du présent… Le livre qui raconte, relate des faits historiques ou imaginés, et il y en a pour tous les goûts… Des pages, émergent les traces d’un passé qui ne connaît plus de témoins, si ce n’est ces lignes créées par un aficionado. Le passé de la tauromachie m’intéresse et me rapproche d’autant de la compréhension de son essence passée et actuelle, et me permet d’en comprendre son évolution. La tauromachie est une tradition, et comme toute tradition, elle a toujours besoin de se ressourcer à ses racines pour évoluer et grandir, tout comme le dahlia qui, sans sa tige, ne peut bénéficier des minéraux de la terre. La philosophe Hannah Arendt dans son essai « La crise de la culture » considère que la fidélité à la tradition est la condition nécessaire pour innover. Et innover signifie aussi grandir, perdurer…
Je rends hommage à tous ces auteurs que je ne peux énumérer, tant la liste est impressionnante, soulignant ainsi, à quel point, la tauromachie est une énigme artistique incroyable qui inspire à profusion, plumes, pinceaux et objectifs. Ces auteurs, depuis que la corrida existe, ont dessiné, et dessinent avec des mots, avec des traits, formes, volumes et couleurs, ou avec une caméra, des histoires, des chroniques, des romans…
J’ai plaisir également à me plonger dans le vieux livre. L’ouvrage, au papier suranné, jauni, à l’odeur d’antan, m’invite grâce à des plumes talentueuses à ressentir le plaisir de voyager, à ouvrir des horizons de réflexions sur cet art si singulier qu’est la tauromachie. Ils me font comprendre que cet art aux racines si profondes, bien qu’il soit attaqué par ignorance, ou délaissé aujourd’hui par des éditeurs sous le joug commercial, perdurera, pour une minorité certes, mais il perdurera tant que notre espoir sans faille l’escortera…
Aux éleveurs, aux toreros, aux empresarios, aux chroniqueurs, aux auteurs, aux artistes, à tous les partenaires qui, avec force et courage, se donneront la main pour former les arènes de demain, sachez que l’espoir de l’aficionado passionné pulvérise le pessimisme. L’espoir de l’aficionado passionné palpite intensément pour que cette œuvre d’art qu’est la corrida reste le nectar de son corps et de son esprit…
« Nous passons tous, sans cesse, par des seuils initiatiques. Chaque accident, chaque incident, chaque joie et chaque souffrance est une initiation. Et la lecture d’un beau livre, la vue d’un grand paysage peuvent l’être aussi. » Marguerite Yourcenar
Pour débuter la temporada cette corrida entièrement gratuite, entrées limitées, masques obligatoires en Apizaco la ville du “Pana” où il fut boulanger…
L’ADA Feria a décidé de saisir le tribunal Administratif de Pau.
Compte tenu des circonstances et de la manière dont s’est comportée la Municipalité de Parentis en Born à l’égard de l’ensemble des membres de l’ADA Feria et de tous les bénévoles qui ont œuvré durant plus de 15 ans à l’organisation des novilladas notre Association a décidé de saisir le Tribunal Administratif de Pau pour trancher le litige qui l’oppose à la Ville de Parentis en Born suite à la décision de la commune de rompre la convention de mise à disposition des Arènes pour l’organisation des Bolsins, novilladas et corridas.
Bien entendu, nous ne manquerons pas d’informer nos amis aficionados des suites données à ce dossier.