Midi Libre : « Pour la première année de la nouvelle gestion Casas : un solo de Sébastien Castella, l’alternative d’El Rafi et une place plus grand accordée aux corridas toristas.
Neuf corridas, dont deux de rejon, une novillada et une course camarguaise : voici en chiffres les spectacles tauromachiques qui seront programmés en 2020 dans les arènes de Nîmes lors des ferias de Pentecôte et des Vendanges ».
Comme on le voit sur ce communiqué de presse, Daniel Luque qui a gagné tous les prix dans le sud-ouest de la France l’an dernier, vient de rompre de manière unilatérale (sans doute) avec ses apoderados Robert Pilés et son fils Jean-François.
La commission de taurine de Dax a présenté les élevages qui seront combattus lors de la temporada prochaine. Trois ganaderias vues l’an dernier seront répétées:
Pedraza de Yeltes
Santiago Domecq
Jandilla
La Commission taurine de Dax a également songé à des ganaderias vues à leur avantage au cours des derniers mois :
La Quinta
Domingo Hernandez (Garcigrande ?)
Torrestrella
La Palmosilla (qui fera sa présentation)
Pour ces sept corridas de la temporada dacquoise, Jacques Pène le président de la commission assure n’avoir encore rien arrêté avec quelconque torero. Sébastien Castella, sorti a hombros lors de la dernière Feria de Dax, devrait faire son retour. Il ne pourrait toutefois se faire que pour Toros y salsa. Né à Béziers et matador depuis l’an 2000, le matador a annoncé son intention de toréer en 2020 toutes les corridas de la feria de sa ville, prévue aux mêmes dates que celle de Dax.
La corrida matinale de la feria devrait avoir lieu le samedi 15 août. Les deux premiers matins seraient consacrés au concours de novilladas sans picador. La course de rejon, avec du bétail de Sanchez y Sanchez, sera donnée le dimanche de clôture. La novillada piquée, pour septembre, verra pour la troisième année consécutive du bétail de José Cruz
Réunion plénière de l’afición montoise avec la Commission Taurine, Jean-Baptiste Jalabert et Alain Lartigue
L’organisation de la feria des prochaines fêtes de la Madeleine a déjà commencé. Les aficionados du Plumaçon, membres ou pas des peñas montoises, sont régulièrement informés et consultés sur différents sujets. Dans cet esprit, vous êtes chaleureusement invités à participer à la réunion plénière de l’afición montoise.Au programme de cette rencontre : Présentation de la nouvelle organisation Ossature de la feria 2020. Échanges avec les membres de la Commission Taurine Extra Municipale et avec les prestataires des arènes du Plumaçon, Jean-Baptiste Jalabert et Alain Lartigue
Jeudi 5 décembre 2019 / 19hSalle Georges Brassens (285 Rue Pierre Benoît* – google maps) *À noter : la rue Pierre Benoît est fermée pour travaux côté avenue de Sabres
Ateliers thématiques taurins Les peñas taurines montoises et leurs représentants, membres de la Commission Taurine Extra Municipale (CTEM), organisent des ateliers de travail thématiques dont le but est d’améliorer la qualité et le sérieux des spectacles proposés au Plumaçon.Ces ateliers, ouverts à tous les aficionados (dans et hors peñas) ont lieu les mardis à 20h : Le tercio de piques / le 1er mardi du mois. Le déroulement du spectacle (sorteo, annonces…) / le 2e mardi du mois. Sensibilisation et transmission – communication / le 3e mardi du mois. Présidence et Alguazil / le 4e mardi du mois. Le travail réalisé lors de ces ateliers est soumis à l’approbation de la CTEM et des prestataires afin que les propositions et les axes d’amélioration soient appliqués pour la Madeleine 2020.Infos : representantspenas@hotmail.com
Mont de Marsan, terre coursayre Tous les aficionados de la Course Landaise et tous ceux qui sont pour la survie des traditions locales avait rendez-vous le 23 novembre dernier aux arènes du Plumaçon à l’initiative du collectif pour la survie de la Course Landaise. L’occasion, pour les 2300 personnes qui ont bravé la pluie, d’exprimer avec force l’attachement à la course landaise face à l’inquiétude quant à son avenir.facebook.com/Collectif-pour-la-survie-de-la-Course-Landaise
Au plaisir de partager ces moments festifs et taurins,La Régie des Fêtes et la Commission Taurine29 novembre 2019
Après plusieurs reports dus à une météo capricieuse et quoique nous ayons pu partager un joyeux temps festif dimanche dernier, il a été décidé d’organiser les capea et classe pratique prévus
dimanche 24 novembre
le Samedi 30 novembre à 14:00aux arènes Francis Espejo aux corrals du Sonnailler
Nous comptons sur votre présence pour apporter votre soutien aux élèves de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles
Pour le 35ème anniversaire de la Peña Taurine Mugronnaise, lundi 13 Avril 2020 dans les arènes de Condrette. C’est un lot de Torrestrella qui a été sélectionné pour la novillada piquée comme nous en ont informé les organisateurs dans un communiqué.
-Comment
vois-tu évoluer le conflit avec les anti-taurins ?
-Je ne crois pas
que la situation de la corrida face aux antis soit pire qu’il y a cinq ans.
Aujourd’hui la corrida est en seconde ligne. Les plus attaqués se sont les
malheureux éleveurs : les malheureux bouchers, les malheureux fromagers… C’est
la viande qui est contestée avec la mode vegan… Tout ce qui a trait aux
filières de production animale, viande mais aussi lait, etc. La mode vegan
c’est l’aspect pratique d’une philosophie qui est l’antispecisme qui postule
que nous sommes tous des êtres sensibles et qui prône l’égalité de tous les
être sensibles. Elle ne veut pas faire de sort particulier aux êtres humains.
-Comment un point de vue comme celui-là est-il
possible aujourd’hui où il y a tant d’injustices dans le monde ?
– J’ai écrit un
livre en 2010 « Notre humanité d’Aristote
aux neurosciences ». Je ne veux pas jouer les prophètes mais dans la
conclusion de ce livre, bien avant la mode végan, j’avais annoncé que se développeraient deux
mouvements qui sont le post-humanisme et l’animalisme. Huit ans plus tard je leur ai consacré un
ouvrage « Trois utopies du monde contemporain ». L’animalisme n’existait pas il
y a dix ans.
-Pourquoi cette montée si rapide de cette
idéologie ?
-Pour trois types de raisons que je résumerai grossièrement. Commençons par les raisons politiques… Après l’écroulement des horizons révolutionnaires, des grandes idéologies et des visions du monde qui vont avec, le besoin de justice et de s’identifier à des victimes, crée chez les jeunes générations l’idée que les animaux représentent les dernières victimes ; les plus victimes des victimes.
Il n’y a plus de peuples ni de prolétariat à
libérer désormais…
-… Il n’y a plus de
femmes à libérer non plus car leur libération est en route. Les « utopies réalisées » comme je les
désigne dans mon livre celles des « races
» comme celles des « peuples » ont échoué. La soif de
justice, l’identification aux victimes passent désormais par les animaux. Il
faut d’ailleurs expliquer ce mouvement de façon positive, ne pas le dénigrer.
-Ainsi les animaux auraient des droits
spécifiques, au même titre que les humains… ?
-Nous sommes dans
une société de plus en plus individualiste. Une société dans laquelle domine
l’idée que nous avons tous des droits. Nous ne sommes plus au temps des
aspirations collectives : la classe, le peuple. Tu vois bien les « gilets
jaunes » : il s’agit d’un mouvement totalement individualiste. Il n’y a pas de
conscience de classe. Rien. Chacun dit : «
j’ai des droits ! ».
Francis Wolff in « Francis Wolff Moments de Vérité » Par Pierre Vidal (Editions Gascogne)