Tristán Barroso ne pourra pas prendre l'alternative samedi à Saragosse. Le torero s'est testé sur le terrain cette semaine et, après avoir vérifié que l'épaule opérée en juillet dernier ne répond pas comme prévu, il a décidé de ne pas défiler samedi à Saragosse car il n'est pas prêt à cent pour cent.
Tristán Barroso a subi l'une des blessures les plus dures de la saison à Mont de Marsan, une blessure qui l'a contraint à se faire opérer fin juillet. Après des mois de récupération et d'efforts, Tristán Barroso a progressé mais pas aussi vite que prévu, donc après s'être testé sur le terrain cette semaine, il a confirmé qu'il est impossible d'être au niveau suffisant le samedi, au coso de la Misericordia, où Enrique Ponce devait lui donner l'alternative en présence d'Emilio De Justo.
Après cette décision, l'idée et les projets de Tristán Barroso et de toute son équipe sont d'attendre le début de la prochaine campagne pour accéder aux échelons supérieurs.
C’est un des plus grands maestros de l’Histoire récente du toreo qui sera reçu ce jeudi par la peña des Graves à la salle des fêtes de La Brède. Un toreo qui a obtenu de grands succès dans tout l’univers taurin mais qui a construit des liens particuliers avec le sud-ouest où il a signé des triomphes mémorables. C’est aussi un homme simple et cordial, passionné qui a noué une relation forte avec Zocato le grand chroniqueur taurin qui sera là pour cette soirée animée avec le grand aficionado Alain Biec. Une soirée historique car la tauromachie est en voie d’interdiction dans la pays natal de Cesar, la Colombie. Un nouvel Oukase du président Petro qui la dirige désormais après un long passé dans la guerilla a prévu son extinction à court terme. Ce sera donc l’occasion de montrer notre solidarité avec la Colombie Taurine.
Cesar Rincon a défilé deux fois à La Brède : le 28 juin 1997 et le 19 juin 1999 avec Vicente Barrerra et Eugenio de Mora Toros de Victoriano del Rio et Alcurucen
Félicitations à Michel Campistrau et à toute son équipe pour cette belle proposition
Plaza de toros de Arnedo, La Rioja. Troisième du certamen de novilladas ‘Zapato de Oro’. 1/2 entrée. Novillos de Los Maños, bien presentés de noble et bon jeu, en règle générale.
SERGIO SÁNCHEZ, vuelta al ruedo après avis et ovation après avis.
MARISCAL RUIZ, ovation et silence.
EMILIANO OSORNIO, vuelta al ruedo et silence.
La Asociación de Los Maños a remis à la famille Marcuello un trophée pour le Xème aniversaire de l’ indulto du novillo ‘Quejoso’ dans la Plaza de toros de Zaragoza. Tous les novillos lidiés hiers étaient ses fils. Une famille de passionnés qui n’a pas ménagé ses efforts et qui grâce à travail très rigoureux et le choix de cet encaste précieux et original « Santa Coloma » (par Pablo Mayoral) a réussi à monter une ganadéria qui fait référence. Située dans les Pyrénées dans le village aragonais de Luesia elle est la ganaderia située la plus au nord de l’Espagne.
Enhoarbuena à cette famille qui a fait beaucoup pour l’aficion. PV
La plaza portative maintenant fixe d’Arcos de la Fontera avait fait le plein et ce malgré la féra de Séville à quelques encablures. Et il faut admettre que le public ne s’est pas trompé nous avons vu plus de toros de combats que je n’ai pu en voir ces deux derniers jours à la Real Maestranza. Notons toutefois quelques défauts d’organisation l’empresa avait tout simplement oublié les alguazils qui furent absents au paseo, on alla chercher une jeune fille de dix ans à peine pour remettre les trophées et la pauvre parut bien perdue dans le ruedo.
Six pensionnaires de Las Monjas remarquablement présentés pour une placita de quatrième catégorie, tous encastés certains avec un peu de genio; les trois derniers d’une grande noblesse encastée, ont permis aux trois toreros du jour de s’exprimer, il faut signaler, et c’est rare que les six, sont morts la bouche fermée
David Fandilla« El Fandi » une oreilles et deux oreilles après avis
Octavio Chacon une oreille et deux oreilles et la queue après avis
David de Miranda une oreille et deux oreilles et la queue
C’est un superbe exemplaire sort en premier lieu qui d’entrée montre sa cas et ses complication au Fandi dés la réception au capote par véroniques. Après avoir bandérillé à sa manière, le Fandi entame par doblones. Le toro peu piqué est resté très cru et proteste à chaque sortie de passe, il se révèle quasi intoréable à gauche pour cause de derotes incessants. Le retour à droite est laborieux la demi efficace permet l’octroi d’une oreille.
A son second même problème de défaut de premier tiers, semble-t-il pour permettre un tercio de banderilles plus appuyé. Heureusement pour le torero le toro est d’une noblesse infinie et permet une faena fleurie sur les deux bord marquée par de longues circulaires parfaitement templées.
Le premier d’Octavio Chacon est un vrai toro de combat bien décidé à ne pas s’en laisser compter ; il charge tout ce qui se présente à son regard, l’accueil par véroniques et chicuelinas est déjà un exploit. Il n’y aura qu’une seule pique mais particulièrement dure et longue en poussant très fort. L’entame se fait par doblones mais le toro derrote en direction de la main du torero qui se retrouve désarmé et en danger à plusieurs reprises. Octavio n’est pas un débutant et il est bien décidé à dominer. C’est un combat de vaillant qui s’ouvre, Chacon fera tout pour en sortir vainqueur et son adversaire ne lui facilitera pas la tâche. Peu à peu le toro se rend et le desplante final à « cuerpo limpio » prend toute sa valeur. Chacon entrera « a matar » comme un mort de faim pour finalement porter une estocade contraire qui lui vaudra l’oreille du courage.
Le second exemplaire nous permet de retrouver le grand artiste qu’est Octavio Chacon. Le toro galope dans la muleta démontrant à la fois caste et noblesse. Très vite le temple prend le dessus : Les séries sont courtes mais d’une grande douceur et révèlent les qualités du maestro et de son opposant du jour. L’estocade est un peu longue à agir mais n’empêche pas les trophées maximums, il faut reconnaître que la présidence en l’occurrence le Maire du village et son premier assesseur, président le la peña Chacon locale, ne sont pas trop difficiles à convaincre.
David de Miranda est trop souvent oublié des grands cartels et pourtant quel bon torero! Une fois de plus il en a fait la démonstration, Grand au capote il emmène son premier au centre par de belles véroniques. L’animal est compliqué très encasté il va au cheval seul et prend une pique très appuyée, coincé contre la barrière le piquero s’acharne violant au passage un certain nombre d’articles du règlement. Pourtant malgré ce traitement le toro garde toute sa combativité et sa force; lui aussi mourra la bouche fermée après avoir éprouvé son torero. Il faut trouver des solutions face à un animal qui refuse d’humilier et garde la tête haute. Malgré cela De Miranda poursuit sans reculer et finit par dessiner une faena de belluaire. L’épée est en arrière et plate mais suffisante pour couper un pavillon.
Le dernier de l’après midi, un beau colorado, est certainement le meilleur toro le plus complet et il paraît étrange de ne pas lui avoir accordé une vuelta à ruedo mérité alors que certains avaient timidement demandé la grâce. David de Miranda ne pouvait pas passer à côté d’un tel toro tout en bravoure et en noblesse. Il a dessiné une faena puissante et dominatrice en douceur et en lenteur. Nous avons dégusté du très bon toreo. Le final par manoletinas de face est une perfection du genre. L’estocade est portée avec fermeté et précision et ici encore les trophées maximums seront accordés. La sortie à hombros des trois toreros se fera dans une ambiance plus que festive.
Un fois encore alors qu’à Séville on s’ennuyait ferme, à Arcos l’aficion se réjouissait.
Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Troisième corrida de la Feria de San Miguel 2024. Lleno.Toros de El Capea (1º y 4º) et Hnos. García Jiménez,
PABLO HERMOSO DE MENDOZA, palmas et oreille.
JUAN ORTEGA, ovation et ovation.
PABLO AGUADO, silence et ovation.
Les banderilleros Juan Sierra et Sánchez Araujo ont salué au 3ème.
Tarde presque aussi grise que celle de la veille.
Heureusement, il y avait le grand Pablo Hermoso de Mendoza, qui a une nouvelle fois rappelé quel énorme cavalier, lidiador et dresseur de chevaux il était. Ses deux prestations superbes devant des toros d’El Capea regular ont malheureusement été gâchées au rejon de muerte notamment à son premier (6 mete y saca ou pinchazos !). Mais l’ovation finale après concession d’une oreille de despedida était sincère et venait du coeur de Séville.
Heureusement aussi, il y avait les capes: celle de Juan Ortega, d’abord auteur de 5 véroniques d’anthologie à son premier qui mettent la Maestranza à ses pieds. Mais hélas, ses adversaires mansotes, sans jus ne lui permettront pas le triomphe qu’il aurait pu chercher ici.
Autre jeu de cape superbe, celui de Pablo Aguado, qui propose au 6 ème toro manso réfugié au soleil une lidia exceptionnelle à la cape par des passes énergiques qui font réagir le toro : ce ne sont pas des véroniques léchées, mais la Maestranza hurle! Pour le reste pas grand chose devant des adversaires vides de force et de caste. La temporada de séville est presque terminée (il reste le festival du 12 octobre) il serait souhaitable que l’empresa en fasse une bonne analyse.
Roca Rey sera absent ce dimanche soir à Zafra en raison du coup reçu à la cheville droite mardi à la Feria de San Mateo à Logroño. Il sera donc relmplacé par Castella qui défilera en compagnie de Talavante et Juanito. Toros de Virgen Maria.
L’automne dans la Rioja, c’est le vin, les toros. Pour donner suite à la feria à Logroño, cap sur Arnedo et son incroyable weekend taurin, le Zapato de Oro, promettant des moments festifs et captivants. Cette feria est une référence en matière de novillada piquée. Aujourd’hui un élevage que je vois pour la première fois celui de la Ganaderia Guadalmena. Cet élevage se trouve à Jaen et avec un encaste Domecq. Pour affronter cet élevage trois novilléros que l’on a vu dans le sud-ouest Christiano Torres, Aaron Palacio et Javier Zulueta.
Aaron Palacio ouvre la grande porte
Président
Public 1/4 d’arène
Musique : Harmonie de Arnedo
Christiano Torres : avis et 1 oreille / Salut et vuelta
Aaron PALACIO : avis et deux oreilles vuelta/ une oreille
Javier Zulueta. : Salut au tiers et vuelta / Salut au tiers
Les novillos
Le lot est bien présenté. L’ensemble du lot a presque quatre ans. Le premier a une tête commode contrairement au reste du lot. Ils expriment de la noblesse. Ils expriment de la bravoure au cheval.
Naturelle de Christiano Torres
Christiano Torres
Le Boléro inspire plus Maurice Ravel que le novillero à la cape. Le novillo ne montre aucun défaut dans le premier tiers. La faena est propre. Il ne se croise pas. La musique démarre dès la première série à droite. Il se fit prendre à cause du manque de sitio. À gauche, la faena fut plus aboutie. Le public adhère à la faena. L’épée est entièrement efficace. Le public demande l’oreille.
Voltereta de Christiano Torres
Lastimano avec une robe negro comme le premier novillo de Christiano. À la cape, il s’emploie un peu plus. Le novillo est noble mais faible. La faena s’exécute en plein centre de la piste. Il est sur le passage. La série se fait exclusivement avec la main droite. L’épée est caida.
Aaron Palacio à la cape
Aaron Palacio
Pistolero, negro Liston a un trapio identique au précédent. Aaron Palacio l’accueille avec deux largas. Le novillo pousse le cheval contre les planches. La faena du novillero est sur le pico. Le museau du novillo mange le sable du ruedo. La faena exprime de l’émotion. Il montre un éventail de sa technique. Le public adhère complètement. L’épée est entière, bien placé mais plate. Les panuelos s’agitent le palco lâche le mouchoir bleu et les deux blancs.
Naturelle de Aaron Palacio
Asustado avec une robe negro bragado . C’est le seul novillo de deux mille vingt un. Comme sur son précédent novillo il exécute de jolies séries à la cape. Il exécute la meilleure mise en suerte et avec de l’alegria. Asier Campos exécute une joli pose de banderille. A la muleta, le novillero est sur le passage lors des derechazos. Il se fait prendre sur une erreur de placement. A gauche, il exécute qu’une série, car le novillo est arrêté.
Javier Zulueta à la cape
Javier Zulueta
Il tombe sur le lot qui lui plaît le moins ou qui ne l’inspire pas.
Blancaflor avec une robe colorado ojo perdiz est le novillo qui permet le moins de pouvoir s’exprimer. Il donne des coups de tête lors de la faena le public réagi avec émotion lors de la série à la cape. Plein centre. Le novillero exécute sa faena à mi-hauteur. Aucune émotion ne se dégage de la faena. Il ne se croise qu’à la fin de la faena.
Second novillo de Javier Zulueta
Lastimado avec une robe negro ferme cette novillada entretenue. Le novillero se comporte à la cape comme sur son précédent novillo. A la muleta, près des planches, il exécute des doblones de façon très appliquée. Les séries de naturelles sont exécute avec douceur. Le novillero n’insiste pas sur la faena.