Ce présent communiqué porte sur l’assignation en justice du gestionnaire des Arènes d’Arles, Ludi Arles Production, pour parasitisme, par la société de production de Nagui, Banijay Production Media, détenteur des droits de l’émission de télévision « Intervilles » qui réclame un dédommagement de 270 000 euros.

Avant que monsieur Nagui ne se ridiculise davantage. Nous tenons à le ramener à la réalité, en lui rappelant que s’il est bien détenteur des droits d’une émission télé, ce n’est pas le cas pour notre culture et nos jeux taurins.

Comment oser attaquer l’évènement le « Choc des Arènes » quand votre propre émission est directement inspirée de nos jeux taurins ?

En effet, l’histoire quand elle est maitrisée, nous apprend toujours la vérité. C’est pourquoi nous allons la rappeler ici.

À la fin des années 50 un éleveur de taureaux Camargue (manadier) du nom d’Émile Bilhau, a pour idée d’agrémenter les courses de vaches, dites « pour amateurs », afin de les rendre plus amusantes.

C’est en ce sens qu’il créera le taureau piscine, en mettant pour la première fois une piscine au centre de l’arène. Suite à ce premier succès, Émile Bilhau aura l’idée de faire s’affronter les jeunes des villages dans des jeux par équipes bon enfant, avec taureaux et vaches au centre de la piste. Ce sera l’« Intervillages », créé au début des années 60.

C’est alors que Guy Lux, de passage en Camargue, décèlera le potentiel de ces jeux et approchera Émile Bilhau pour lui demander l’autorisation d’en faire un jeu télévisé. Monsieur Bilhau acceptera, à la seule condition que ses vaches participent à l’émission. C’est le début de l’émission « Intervilles » en 1962.

Si quelques années plus tard Guy Lux, se tournera vers les vaches landaises pour continuer son émission, ce jeu télévisé n’en reste pas moins inspiré, si ce n’est même originaire des jeux taurins camarguais.

Attaquer le « Choc des Arènes » et Ludi Arles Production, ce n’est pas attaquer un soit-disant concurrent, c’est attaqué la culture camarguaise, ses coutumes et ses jeux taurins. Car nous n’avons pas attendu l’existence d’« Intervilles » pour organiser ces jeux, mais c’est bien l’émission « Intervilles », qui à l’origine, a en partie repris le concept de ces jeux pour exister.

Attaquer le « Choc des Arènes », c’est aussi attaquer chaque village, chaque ville qui organisent de la Camargue jusqu’au Landes, des jeux allant du taureau piscine jusqu’à l’intervillages.

SI votre émission n’a pas eu le succès espéré, ce n’est pas une raison pour passer votre frustration sur nos coutumes camarguaises. D’autant plus que votre version d’« Intervilles » sans les vaches n’a plus rien à voir avec nos jeux. Cela ne vous amènera rien de positif et risque peut-être de vous faire perdre vos derniers téléspectateurs.

Vous ne pourrez pas empêcher les camarguais d’organiser ces jeux, ni d’y participer, ni d’y assister, car ce sont les leurs ! ils étaient là avant « Intervilles » et seront là après !

Vous ne pourrez pas non plus empêcher les gens d’appeler ces évènements « intervilles », lorsque deux villes se défient, puisque c’est la dénomination logique d’un jeu taurin, qui a mené à la création de l’émission que vous avez rachetée.

Car en Camargue, ce n’est pas une émission de télé, mais bien – nous le répétons – une culture, un mode de vie et des jeux originaires de pratiques bien plus anciennes encore. Intervilles restera camarguais quoiqu’il arrive !

Nous réclamons l’innocence de Ludi Arles Production !

Alexis Chabriol,

Président de l’UJPLSignaler une violation des politiques

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Union des Jeunes DE PROVENCE ET DU LANGUEDOC

Lanceur de pétition

Signatures vérifiées

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